MAISON FORTE
71 - Devrouze
Petit Diombe
- Dossier IA71001370 réalisé en 2007
- Auteur(s) : Gaëlle Prost
Historique
Maison forte figurant sur le cadastre ancien. A cette époque le bûcher qui relie la maison et le four n'existait pas et un deuxième bâtiment des dépendances était implanté dans l'angle antérieur gauche de celui restant, perpendiculairement, à l'emplacement actuel du toit à porcs-poulailler. Un colombier ou une tour de plan circulaire se trouvait dans l'angle postérieur droit du bâtiment des dépendances restant. La première phase de construction remonte probablement au 16ème siècle comme en témoignent la charpente, les croisées et les cheminées. Au 17ème siècle un plaquage de briques est apposé sur la moitié gauche de la maison et sur la façade postérieure. Les fenêtres à barreaux et les portes à fenêtre d'imposte remontent plutôt au 18ème siècle. Le bûcher et le toit à porcs datent probablement du 19ème siècle.
Période(s)
Principale :
- 16e siècle
- 17e siècle
- 18e siècle
- 19e siècle
Auteur(s) & personnalité(s)
Description
Maison forte isolée au sommet d'une colline dominant l'Etang de Diombe, accessible par un chemin perpendiculaire à la route reliant le bourg et Diombe. Une maison et un très long bâtiment des dépendances se font face, un bûcher suivi d'un four part obliquement de l'angle antérieur gauche de la maison et un grand toit à porcs-poulailler implanté dans le même axe est isolé entre la maison et le bâtiment des dépendances. La maison occupe le point culminant de la colline et est entourée des vestiges d'un fossé quadrangulaire doublé d'un talus. Elle est en brique, en pans de bois à chevrons sur soubassement de brique pour la moitié droite de la façade antérieure et le petit pan droit. Très peu d'ouvertures en façade postérieure. Parfaitement symétrique, elle est constituée de deux grandes pièces principales chauffées par une cheminée double à très haut manteau large d'au moins 2m. Une chambre à droite, un évier doublé d'un cellier (étagère ménagée dans une niche et fenêtre ébrasée) à gauche. Poutres moulurées d'un quart de rond. La pièce de gauche est pavée de carreaux de terre cuite, ses encadrements de baies sont en bois (fenêtres à barreaux). L'escalier du grenier, tournant, est situé dans son angle antérieur gauche. La porte qui fait communiquer les deux pièces principales ne mesure que 1m75 en hauteur. A droite la porte d'origine (transformée en fenêtre) est large et basse. Une grande croisée à meneau et croisillons de section circulaire est obturée. L'autre grande fenêtre, de mêmes dimensions (aujourd'hui à 20 carreaux), garde les quatre mortaises de la croisée d'origine. Charpente à fermes sur blochets et double faîtage contreventé par des croix-de-Saint-André à gauche et des décharges à droite. Seulement à droite, les entraits sont reliés entre eux par un bois situé dans l'axe du faîtage. Pignon à gauche (au sud) et croupe à droite. Auvent sur chevrons. Puits à mur de margelle maçonné, superstructure en pierre à rouleau, situé dans l'angle du four. Le bûcher en brique est construit sur une cave. Le four est en pans de bois à chevrons. Toit à porcs-poulailler en brique sur soubassement de pierre. Le bâtiment des dépendances en pan de bois à chevrons sur soubassement de brique (pierre pour la façade antérieure), est long de 50m, large et haut de 12m. Il est constitué de deux granges (celle de droite à double porte) et de cinq étables, une charretterie à l'extrémité gauche.
Murs :
- brique
- bois
- pan de bois
Toit :
- tuile plate
- tuile mécanique
Etages :
- sous-sol
- en rez-de-chaussée
- comble à surcroît
Escalier :
- escalier dans-oeuvre escalier tournant en charpente
Typologie :
- logis et dépendances en vis-à-vis
Informations complémentaires
Thématiques :
- enquête partielle
- habitat de la Bresse bourguignonne
- enquête externe
Aire d’étude et canton :
Saône-et-Loire
Dénomination :
maison forte
Parties constituantes non étudiées :
- puits
- four à pain
- remise
- grange
- poulailler
- étable
- toit à porcs
- abreuvoir
- © Ecomusée de la Bresse bourguignonne, Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine