MAISON ET ATELIER D'HORLOGERIE PUIS DE POLISSAGE PERROT
25 - Maîche
22 rue de Saint-Hippolyte
- Dossier IA25001359 réalisé en 2015
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
La maison est peut-être bâtie pour Auguste Perrot (1880-1955) au début des années 1920, à côté de l'usine édifiée en 1900 pour l'industriel horloger Joseph Jeambrun (1880-1949). Perrot est tout d'abord employé par les Ets Joseph Jeambrun qui fabriquent des échappements à cylindre, production élargie aux ébauches en 1921 et aux assortiments ancre en 1926. Il s'établit ensuite à son compte et travaille en sous-traitance pour cette société à laquelle il achète, à l'issue de la crise de 1929, les machines pour la fabrication de l'assortiment cylindre. L'atelier est alors construit ou agrandi vers 1934, vraisemblablement à la suite de cette acquisition (de nouvelles modifications du bâti sont signalées à la fin de la décennie). Par la suite, Joseph Perrot (1908-1978), le fils d'Auguste, abandonne progressivement l'assortiment cylindre et se convertit dans les années 1950 au biseautage des couronnes de remontoir et des ressorts, et au polissage. Il travaille avec son frère et trois ou quatre ouvriers jusqu'au début des années 1970. L'atelier est ensuite désaffecté.
Description
Les bâtiments ont des murs en moellons calcaires enduits et sont coiffés de toits à longs pans et pignons couverts, avec tuiles mécaniques. La maison compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage en surcroît ; l'atelier a un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble. Ces étages sont desservis par des escaliers dans-oeuvre ; les baies sont en arc segmentaire avec encadrement en briques, l'usine présentant aussi des fenêtres d'atelier. L'extension sur le côté sud et celle à l'est (arrière) sont en appentis, la dernière en pan de bois. Des escaliers isolés permettent de passer de la rue de Saint-Hippolyte au chemin de la Pépinière.
- calcaire
- bois
- moellon
- pan de bois
- enduit
- tuile mécanique
- étage de soubassement
- rez-de-chaussée surélevé
- 1 étage carré
- étage en surcroît
- escalier dans-oeuvre,
- escalier isolé, escalier droit, en maçonnerie
- baie d'atelier
- énergie électrique achetée
Source(s) documentaire(s)
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Cadastre de la commune de Maîche [1812-1977]
Cadastre de la commune de Maîche [1812-1977]
- Registre des états de sections (1812)
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : Propriétés foncières [1826-1914]
- Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1883-1896 [1882-1910]
- Matrice cadastrale des propriétés bâties [1911-1977]Lieu de conservation : Archives communales, Maîche
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Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche, 2007
Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche. - Maîche : M. Simonin, 2007. 143 p. : ill. ; 30 cm.
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Simonin Michel (témoignage oral)
Simonin Michel, ancien horloger, auteur de livres sur Maîche et l'horlogerie du Haut-Doubs. Maîche
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel du Doubs
- atelier de fabrication
- logement
- garage
- dépendance
- jardin potager
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine