MAISON ET ATELIER D'HORLOGERIE DE CAMILLE MAUVAIS
25 - Morteau
3,5 rue de la Glapiney
- Dossier IA25001769 réalisé en 2013 revu en 2018
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
Le bâtiment porté sur le plan cadastral de 1816 (E 176) était certainement l'hôtel du Cheval blanc, détruit - comme le reste du quartier - par l'incendie du 4 novembre 1871. Une nouvelle maison est bâtie en bordure de rue, vers 1891, par la veuve Bobillier-Chaumont. Elle passe rapidement (vers 1897 ?) au cabaretier Auguste Alberichi, installé rue de la Louhière, qui lui ajoute une construction à l'arrière (à l'est). Les deux bâtiments sont acquis vers 1902 par le fabricant d'horlogerie Marius Mauvais (1853-1927) qui, établi au 27 rue de la Chaussée, jouxte donc le site au nord-est. Marius, dont l'affaire a été fondée en 1880, se dit spécialisé dans les petites montres extra-plates et les montres de dame. Il agrandit aussitôt le bâtiment le plus récent en le dotant d'un deuxième corps. A sa mort, le site passe à son fils Camille Mauvais (1883-?), qui est dit horloger rhabilleur à Besançon (il demeure dans le quartier de Saint-Claude) puis à Morteau rue de la Glapiney. Camille est le frère de deux horlogers : Louis (à la tête des Ets Mauvais-Bécoulet, au 27 rue de la Chaussée) et Albert (Paul, un autre frère, est professeur au séminaire de Consolation). Travaillant avec sa femme, Camille a son atelier au premier étage de la maison en bordure de la rue ; le bâtiment sur cour accueille des appartements. La propriété est partagée vers 1966 : la maison passe au coiffeur Angelo Bachetti, l'autre construction au fils de Camille (Pierre) et à sa fille (épouse Chevalier) qui la revendent rapidement. Le site n'abrite plus d'activité productive.
- 4e quart 19e siècle
- 1er quart 20e siècle
Description
Le site comporte deux bâtiments aux murs de moellons calcaires enduits et aux encadrements de baies en pierre de Montlebon, coiffés chacun d'un toit à longs pans, pignons couverts et tuiles mécaniques. La maison en bordure de la rue de la Glapiney comporte un sous-sol, un étage carré et un étage en surcroît. Son mur pignon sud est percé de fenêtres horlogères (l'atelier de Camille Mauvais se situait à l'étage). Le bâtiment à l'est est composé de deux corps perpendiculaires, à étage carré et comble. Le premier, qui abritait un atelier, est éclairé au rez-de-chaussée et à l'étage par des fenêtres multiples (celles de l'étage en arc segmentaire).
- tuile mécanique
- sous-sol
- 1 étage carré
- étage en surcroît
- élévation à travées
- escalier dans-oeuvre
- baie multiple
- baie horlogère
Source(s) documentaire(s)
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3 P 412 Cadastre de la commune de Morteau, 1816-1978
3 P 412 Cadastre de la commune de Morteau, 1816-1978
- 3 P 412 : Atlas parcellaire (11 feuilles), dessin (plume, lavis), par les géomètres du cadastre Girardier et Mestre, 1816-1817
- 3 P 412/1 : Registre des états de sections, 1818
- 3 P 412/4-5 : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties, 1823-1875. Le 1er volume manque.
- 3 P 412/2-3 : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties, 1876-1914
- 3 P 412/6 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1882-1910
- 3 P 412/7-9 : Matrice cadastrale des propriétés non bâties, 1911-1965
- 3 P 412/10-13 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1911-1978Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 412
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Chipaux, Roger. Recherches généalogiques
Chipaux, Roger. Recherches généalogiques. Accessibles en ligne sur le site de Geneanet : http://gw.geneanet.org/ -
Guichard, Jean-Marie. Recherches généalogiques
Guichard, Jean-Marie. Recherches généalogiques. Accessibles en ligne sur le site de Geneanet : http://gw.geneanet.org/
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Leiser, Henri ; Jacquot, Didier. Morteau et environs d'hier à aujourd'hui, 2010
Leiser, Henri ; Jacquot, Didier. Morteau et environs d'hier à aujourd'hui. - Pontarlier : Presses du Belvédère, 2010. 188 p. : ill. ; 24 cm.
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Leiser Henri (témoignage oral)
Leiser Henri, fils d'André Leiser et historien du val de Morteau. Morteau -
Mauvais Claude (témoignage oral)
Mauvais Claude, fils de l'horloger mortuacien Louis Mauvais. Gilley
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel du Doubs
- atelier de fabrication
- logement
- garage
- jardin
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine