Maison de notaire ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté

Historique

Cette maison date de la seconde moitié du 18e siècle, comme le suggèrent ses linteaux délardés en arc segmentaire et les dates relevées. L'inscription gravée en-dessous d'une niche sur l'aile en retour d'équerre donnant sur la cour précise que la demeure est celle du notaire Verpy : AN 1770 / VERPY / NOTARIUS / E GESSIT [Verpus notaire l'a faite]. On retrouve le nom de ce notaire sur une ancienne plaque de cheminée déposée dans la cour : VERPY NOTAIRE / F.L.T. 1777. Une seconde plaque de cheminée (en réemploi ?), provenant de la cuisine et déplacée dans le couloir, porte la date 1736 et l'inscription : NOUS TROUVONS NOTRE VIE OU LES AUTRES LA MORT. D'après la tradition orale, le chanoine Mathieu Vejux était présent en 1793 dans cette demeure, que les propriétaires actuels ont acheté en 1955. Le bureau de poste installé du côté de la rue du Château avait déjà été transféré à la mairie.

Période(s)

Principale :

2e moitié 18e siècle

Date(s)

1736 : porte la date

1770 : porte la date

1777 : porte la date

Illustrations

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Description

La maison, perpendiculaire à la rue du Château, est dotée de deux ailes en retour d'équerre formant un plan régulier en U ouvert sur la cour. Elle est bâtie en moellons de calcaire enduits et comporte un étage carré et un étage en surcroît. Elle compte deux logis : le premier en rez-de-chaussée et le second à l'étage, accessible par un escalier de distribution extérieur droit en pierre. Le toit est à longs pans et tuiles plates, avec croupes sur le corps central et demi-croupes (côté cour) sur les deux ailes en retour. Situés à gauche de la cour, les communs en moellons calcaire enduits sont en rez-de-chaussée, coiffés d'un toit à longs pans et pignons couverts en tuiles plates. D'après les propriétaires, ce long bâtiment était destiné à la culture de la vigne. Il comprend un ancien logis d'ouvriers agricoles, une remise devant laquelle une ouverture (fermée par une pierre avec anneau) permettait de verser la vendange directement dans la cave (cuvage voûté en berceau et au sol en terre battue), la bergerie et au-dessus un grenier. A l'extrémité se trouvait une volière (détruite) et enfin une citerne (d'une capacité de 35 000 l) dotée d'une pompe à bras en fonte (qui a été déplacée près de l'entrée du rez-de-chaussée de l'aile gauche du logis).

Murs :

calcaire
moellon
enduit

Toit :

tuile plate

Plan :

plan régulier en U

Etages :

1 étage carré
étage en surcroît

Couvrement :

voûte en berceau

Elévation :

élévation à travées

Escalier :

escalier de distribution extérieur escalier droit en maçonnerie

Source(s) documentaire(s)

Documents figurés

[Vue d'ensemble depuis le parc du château], 1955
[Vue d'ensemble depuis le parc du château], photographie, par Raymond Liard, 1955
Lieu de conservation : Collection particulière : Raymond Liard, Ray-sur-Saône
[Vue générale depuis la rue du Château], 1955
[Vue générale depuis la rue du Château], photographie, par Raymond Liard, 1955
Lieu de conservation : Collection particulière : Raymond Liard, Ray-sur-Saône
[Vue partielle des communs], 1955
[Vue partielle des communs], photographie, par Raymond Liard, 1955
Lieu de conservation : Collection particulière : Raymond Liard, Ray-sur-Saône

À voir

Informations complémentaires

Thématiques :

val de Saône

Aire d’étude et canton : Val de Saône

Dénomination : maison

Parties constituantes non étudiées :

logement
remise
cuvage
bergerie
citerne
cour

MAISON DE NOTAIRE