MAISON DE CHANOINES
25 - Besançon
Îlot Boitouset - Convention - 14 rue de la Convention
- Dossier IA25000456 réalisé en 1996 revu en 2007
- Auteur(s) : Christiane Roussel
Historique
La maison, qui porte la date 1565 sur le portail d'entrée de la cour, possède aussi une petite baie en plein cintre du Moyen Age située sur la façade postérieure de l'aile gauche. En 1667, l'édifice est représenté par le graveur Pierre Loisy sur la vue du mont Saint-Etienne : il était alors considéré comme la maison du chef du chapitre et était doté d'une chapelle (dédiée à saint Eugène). Dans le courant du 18e siècle, la maison était occupée par le chanoine François-Xavier Talbert, grand prédicateur, connu pour avoir remporté, contre Jean-Jacques Rousseau, le premier prix de l'Académie de Dijon pour une dissertation portant sur "L'origine de l'inégalité parmi les hommes". L'édifice a été rénové au 19e siècle : reconstruction de l'aile droite, aménagements et changements dans la distribution intérieure, percement ou transformation de certaines baies. Une aile de communs, à gauche du jardin, a aussi été construite au 19e siècle, après le cadastre de 1833, peut-être en même temps que le jardin recevait un nouvel agencement, en 1885, par les paysagistes Brice et Henri Michel. Le 20 juin 1908, la maison est choisie pour devenir le presbytère de la cathédrale Saint-Jean et le restera jusqu'en 1981.
- 3e quart 16e siècle
- Moyen Age
- 19e siècle
Date de naissance : 1825 - date de décès : 06/05/1889
Brice Michel, architecte-paysagiste, né en 1825 à Huanne-Montmartin (Doubs), mort le 6 mai 1889 à Besançon (Doubs). Père de Henri Michel (1854-1930).
Date de naissance : 1854 - date de décès : 1930
Henri Michel, architecte et paysagiste. XIXe-XXe siècles. Bien qu'il se qualifie d'architecte, il est plus reconnu en tant qu'architecte-paysagiste assurant la continuité de l'entreprise familiale, initiée par son père Brice Michel. Ils travailleront activement ensemble, notamment lorsque Brice Michel devint paralysé. Parallèlement à ces carrières d’architectes et de professeur aux Beaux-arts, il est aussi professeur d'archéologie et conservateur de musée. Le 1er janvier 1922, il est nommé architecte ordinaire des Monuments historiques du Doubs.
Description
L'édifice, dont la façade en fond de cour est en pierre de taille et le reste en moellon ou moellon enduit, est construit sur une parcelle traversante en dénivelé. Le logis principal, de plan en U, est situé entre cour et jardin. Le rez-de-chaussée de la façade principale sur cour est percé de deux grandes baies en plein-cintre : celle de droite correspond à une remise, celle de gauche à la cage de l'escalier principal situé dans-oeuvre. Le rez-de-chaussée de l'aile gauche est aussi occupé par une remise avec porte en plein-cintre ; celui de l'aile droite par une grande pièce à usage indéterminé (orangerie ?). A gauche du jardin se trouve un bâtiment de communs.
- calcaire
- moellon
- pierre de taille
- enduit
- tuile plate
- étage de soubassement
- 1 étage carré
- étage de comble
- élévation à travées
- escalier dans-oeuvre escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
- maison en fond de cour antérieure
Source(s) documentaire(s)
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Les sources documentaires sont consultables dans le dossier numérisé, accessible dans la rubrique "Informations complémentaires".
À voir
Informations complémentaires
Cette demeure, entre cour et jardin, est représentative des maisons de chanoines du quartier capitulaire, dont un certain nombre a disparu à la fin du 17e siècle lors de la construction de la citadelle de Vauban.
- demeures bisontines
- communs
- remise
- jardin
- cour
- enclos
- portail
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine