MACHINE À MARTELER (MOUTON À COURROIE)
25 - Grand'Combe-Châteleu
- Dossier IM25005405 réalisé en 2017
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
Ce mouton à courroie (ou mouton à friction) date peut-être du premier quart du 20e siècle : il est, selon la tradition familiale, antérieur à l'électrification de 1917 mais il est implanté dans l'extension réalisée en 1931 du bâtiment de la forge à chaud. Il a été construit par les Vuillemin eux-mêmes, à l'aide d'éléments de récupération et de poutrelles métalliques de la société lorraine des Aciéries de Rombas (fondée en 1881).
Période(s)
Principale :
- 1er quart 20e siècle
Date(s)
Description
De facture rudimentaire, ce mouton à courroie (ou à friction) est animé par un petit moteur électrique (fixé en hauteur) via une transmission à courroie (en cuir) et poulie. Le bâti est formé par deux poutrelles métalliques (IPE), dont le pied est pris dans un même socle en béton et dont la tête supporte un palier. Sur l'arbre qui tourne dans ces paliers sont fixés la poulie motrice (en bois), à droite, et un tambour métallique, au centre. La masse en fonte aciérée coulisse entre deux barres cylindriques en acier, dont le pied est fixé dans un trou de la chabotte et la partie haute laissée libre ; l'écartement entre les barres est maintenu par une entretoise en partie haute. La chabotte en fonte aciérée repose sur un socle en bois soutenu par un massif en béton. La masse est fixée à une courroie (en poil de chameau ?) tressée, qui s'achève par une poignée en bois et métal : en tirant sur cette poignée, le forgeron presse la courroie contre le tambour solidaire de l'arbre moteur et la friction soulève la masse, qui retombe ensuite de tout son poids. L'ouvrier est assis face au mouton sur un siège suspendu par une chaîne à une potence métallique, fixée à une barre boulonnée sur les IPE.
Catégories :
- industrie métallurgique et de transformation des métaux
Structures :
- produit élaboré d'origine minérale solide en masse, produit brut, produit semi-fini
État de conservation :
- en état de marche
Source(s) documentaire(s)
-
Vuillemin Benoît (témoignage oral)
Vuillemin Benoît, exploitant la ferronnerie d'art. Grand'Combe-Châteleu
À voir
Informations complémentaires
Thématiques :
- patrimoine industriel du Doubs
Aire d’étude et canton :
Pays horloger (le)
Dénomination :
machine à marteler
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine