HÔTEL PÉTREMAND DE VALAY, ACTUELLEMENT BANQUE DE FRANCE
25 - Besançon
Îlot Banque de France - Préfecture - 19 rue de la Préfecture
- Dossier IA25000212 réalisé en 1996 revu en 2001
- Auteur(s) : Christiane Roussel
Historique
Le 21 mai 1774, Thérèse-Désirée et Marie-Charlotte Pétremand de Valay achètent une portion de verger le long de la rue de la Traverse, nouvellement percée (actuelle rue de la Préfecture) aux bénédictins de l'abbaye Saint-Vincent, pour y construire leur hôtel. Le plan est confié, la même année, à l'architecte Claude-Antoine Colombot. En 1849, l'hôtel est vendu par les descendants à la Banque de France qui en est toujours propriétaire. Dans la 2e moitié du 19e siècle, celle-ci remplace le mur de clôture de la cour d'honneur, dessiné par Colombot, par une grille en fer forgé et aménage des bureaux au rez-de-chaussée en conservant un salon dans son décor d'origine. Dans la 2e moitié du 20e siècle, elle a procédé à des agrandissements côté parc.
- 4e quart 18e siècle
- 2e moitié 19e siècle
- 2e moitié 20e siècle
Date de naissance : 01/11/1747 - date de décès : 29/04/1821
Colombot, Claude-Antoine (1747-1821). Architecte. Né à Besançon (Doubs) le 1er novembre 1747, mort dans la même ville le 29 avril 1821. Fils de Jean-Charles Colombot (1729-1782). Elève de Deprez à Paris, il s'établit à Besançon en 1768.
Description
L'hôtel entre cour et parc, emplanté de grands arbres, est de plan en U, et possède une entrée secondaire sur la rue Charles Nodier. Les deux ailes des communs et remises, plus basses, encadrent la cour d'honneur. Son mur de clôture sur rue qui était percé d'un portail a été remplacé par une grille en fer forgé.
- calcaire
- pierre de taille
- tuile plate
- plan régulier en U
- sous-sol
- 2 étages carrés
- élévation ordonnancée
- escalier dans-oeuvre escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie en charpente
- hôtel entre cour et jardin
- monogramme
- fronton
- ordre dorique
Au niveau des étages, 2 colonnes doriques encadrent le défoncement de l'avant-corps central à fronton triangulaire. Dans les frontons triangulaires des communs, des écus portent les monogrammes buchés de la famille.
- sculpture
Au niveau des étages, 2 colonnes doriques encadrent le défoncement de l'avant-corps central à fronton triangulaire. Dans les frontons triangulaires des communs, des écus portent les monogrammes buchés de la famille.
Source(s) documentaire(s)
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Les sources documentaires sont consultables dans le dossier numérisé, accessible dans la rubrique "Informations complémentaires".
À voir
Informations complémentaires
Cet hôtel, entre cour et jardin, qui conserve dans un salon du rez-de-chaussée un ensemble de lambris de grande qualité, possède aussi le plus grand parc privé du centre ville.
la façade principale et les boiseries du salon : inscription par arrêté du 6 janvier 1927
- demeures bisontines
- communs
- remise
- cour
- mur de clôture
- portail
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine