HÔTEL DE FLEURY-VILLAYER, PUIS DROZ DES VILLARS
25 - Besançon
Îlot Banque de France - Chifflet - 26 rue Chifflet
- Dossier IA25000200 réalisé en 1996 revu en 2001
- Auteur(s) : Christiane Roussel
Historique
L'hôtel est construit entre 1757 et 1759 pour Claude-François Renouard de Fleury-Villayer, grand maître des Eaux-et-Forêts, par l'architecte Jean-Charles Colombot sur un terrain vendu par les bénédictins de l'abbaye Saint-Vincent. En 1759, le comte de Fleury-Villayer rachète aux mêmes une autre portion de terrain donnant sur la rue Neuve (actuelle rue Charles Nodier) pour agrandir le jardin. Cette partie de jardin sera à nouveau vendue au 19e siècle (après le cadastre de 1833) pour y construire une maison (repérée). L'hôtel sert de prison à la Révolution. Au 19e siècle et au début du 20e siècle, l'édifice appartient à la famille Droz de Villars. La cage d'escalier d'honneur est refaite en faux marbre en 1867 par l'artisan Potier dit Bien-Aimé (signature et date vers le départ de l'escalier).
- 3e quart 18e siècle
Date de naissance : 14/04/1729 - date de décès : 01/11/1782
Colombot, Jean-Charles (1729-1782). Architecte. Né à Besançon (Doubs) le 14 avril 1729, mort dans la même ville le 1er novembre 1782. Père de Claude-Antoine Colombot.
Description
L'hôtel entre cour et jardin, de plan en U prolongé par deux ailes de communs en retour d'équerre sur cour, est en pierre de taille sauf la façade sur jardin en moellons enduits. L'escalier d'honneur est situé dans l'aile droite. Le corps d'entrée, percé d'un passage cocher en position centrale, possède six remises en rez-de-chaussée et des logements de domestiques à l'étage.
- calcaire
- pierre de taille
- moellon
- enduit
- tuile plate
- plan régulier en U
- sous-sol
- 1 étage carré
- étage de comble
- élévation ordonnancée
- escalier dans-oeuvre, escalier en équerre, en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours avec jour, en charpente
- escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours sans jour, en charpente
- hôtel en fond de cour antérieure
- armoiries
armoiries martelées illisibles
- sculpture
armoiries martelées illisibles
Source(s) documentaire(s)
-
Les sources documentaires sont consultables dans le dossier numérisé, accessible dans la rubrique "Informations complémentaires".
À voir
Informations complémentaires
Caractéristique des hôtels avec logis principal entre cour et jardin, il est aussi l'un des rares à posséder un corps de bâtiment sur rue où sont situées les remises, permettant ainsi une bonne intégration de l'édifice dans le tissu urbain de la rue.
façades sur rue et sur cour : inscription par arrêté du 21 octobre 1937 ; toitures : inscription par arrêté du 18 février 1942
- demeures bisontines
- communs
- remise
- jardin
- cour
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine