HÔTEL BELIN PUIS LYCÉE DE FILLES, PUIS ÉCOLE PRIMAIRE, ACTUELLEMENT UNIVERSITÉ
25 - Besançon
Îlot Granvelle - Mégevand - 47 rue Mégevand
- Dossier IA25000247 réalisé en 1996 revu en 2001
- Auteur(s) : Christiane Roussel
Historique
Le 21 octobre 1708, le comte de Saint-Amour vend une partie du jardin du palais Granvelle au conseiller au parlement Belin pour y construire son hôtel. Il passe par héritage à la famille Petitbenoît de Chaffoy dans le courant du 18e siècle. En 1780, Thérèse-Pierrette Petitbenoît de Chaffoy rachète à la ville une bande de terrain sur le côté gauche du théâtre pour agrandir la partie droite de l'hôtel et la prolonger par une basse-cour de plan concave sur rue : ces aménagements participent à la création de la place autour de la salle de spectacle nouvellement construite par l'architecte Claude-Nicolas Ledoux. C'est probablement à la même date que le jardin est transformé en jardin à l'anglaise visible sur un plan daté 1803, établi à l'occasion de la réquisition de l'hôtel par le directeur du domaine national du département du Doubs, pour y loger la sénatorie de Besançon. Le 15 décembre 1835, l'hôtel est vendu par la famille Petit-Benoît à Joseph-Gaspard-Auguste Pécot, docteur en médecine, qui le cède le 2 juillet 1841 à la famille Daval. Il passe par héritage à Jean-Hilaire-Alfred Broch d'Hotelans. Le 27 juin 1882, ce dernier vend l'édifice à la Ville pour y loger le lycée de jeunes filles : le logis sur rue, à un étage carré d'origine est alors surélevé d'un étage. La même année, l'ancienne basse-cour est revendue à l'architecte Saint-Ginest pour y construire un immeuble (voir dossier immeuble, 2 rue Lacoré) tandis que le jardin est annexé à la place Granvelle. Au début du 20e siècle, l'édifice accueille une école primaire. Actuellement, il sert d'annexe à l'université des Sciences humaines.
- 1er quart 18e siècle
- 4e quart 18e siècle
- 19e siècle
Description
L'hôtel sur rue à deux étages carrés, avec entrée cochère latérale, est bâti sur un sous-sol voûté d'arêtes. L'escalier d'honneur, en maçonnerie et rampe en ferronnerie puis en charpente et rampe en fonte est situé à gauche du passge d'entrée. Les deux communs en retour d'équerre sur cour, à un étage carré et un étage de comble, possédaient des remises sur une partie du rez-de-chaussée et sont distribués chacun par un escalier dans-oeuvre. Un jardin à l'anglaise, qui a disparu, prolongeait la cour.
- calcaire
- pierre de taille
- tuile plate
- sous-sol
- 2 étages carrés
- étage de comble
- voûte d'arêtes
- élévation à travées
- escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie en charpente
- escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours avec jour, en charpente
- hôtel sur rue
Source(s) documentaire(s)
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Les sources documentaires sont consultables dans le dossier numérisé, accessible dans la rubrique "Informations complémentaires".
À voir
Informations complémentaires
L'hôtel est l'un des premiers au 18e siècle à posséder un escalier d'honneur donnant dans le passage cocher. Du décor intérieur d'origine ne subsistent que l'escalier d'honneur et une porte palière du premier étage.
- demeures bisontines
- communs
- écurie
- remise
- jardin d'agrément
- cour
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine