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HORLOGE (RÉGULATEUR ASTRONOMIQUE FÉNON N° 114)

25 - Besançon

La Bouloie - Observatoire - 34 avenue de l' Observatoire

  • Dossier IM25001964 réalisé en 2001 revu en 2008
  • Auteur(s) : Françoise Le Guet Tully, Anthony Turner, Delphine Issenmann, Jean Davoigneau, Laurent Poupard
Vue d'ensemble. L'horloge est exposée au Musée du Temps, entre l'horloge Fénon n° 113 (à gauche) et une pendulette Leroy (à droite), qui font également partie du dépôt de l'Observatoire. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Dès sa mise en service en 1890, l'horloge Fénon n° 114 est installée dans le pavillon de la lunette équatoriale coudée. Elle est synchronisée par l'horloge directrice Fénon n° 45 (temps sidéral), dite "la Princesse", depuis la bibliothèque puis depuis la salle chronométrique du pavillon méridien à partir de 1903. Placée en dépôt au Musée du Temps en 1998, elle y est exposée avec l'horloge Fénon n° 113 et toutes deux ont été restaurées par Paul Réal en 2000. Auguste Fénon (1843-1913) est tout d'abord apprenti chez son père horloger, dès l'âge de 11 ans, puis devient l'élève de Winnerl, horloger attitré de l'observatoire de Paris, chez lequel il dirige la fabrication des chronomètres de marine. Distingué par sa pendule de précision en 1878, il construit ensuite des horloges astronomiques pour les observatoires de Bordeaux, Toulouse, Nice, Besançon, Marseille, La Plata, etc. De 1892 à son départ en retraite au début de 1912, il est directeur de l'école d'horlogerie de Besançon, nationalisée en 1891.
Période(s)
Principale :
  • 4e quart 19e siècle
Auteur(s) & personnalité(s)

Date de naissance : 1843 - date de décès : 1913

Apprenti dans l’atelier d’horlogerie de son père, Auguste Fénon travaille ensuite chez Winnerl, horloger attitré de l’observatoire de Paris, pour lequel il met au point un taximètre enregistreur et fabrique des horloges de précision et des chronomètres de marine. Il remporte en 1878 un concours de la ville de Paris pour la fourniture d’une pendule électrique de précision destinée à synchroniser 20 autres pendules, à installer dans chacun des arrondissements. Successeur de Winnerl, il fournit un certain nombre de pendules astronomiques aux observatoires français, notamment une pendule directrice à interrupteur électrique pour celui de Marseille qui lui vaut des commandes similaires des établissements de Besançon (avec lequel il sera, d’ailleurs, en procès) et de La Plata (Argentine). Grand prix de la classe d’Horlogerie à l’exposition de Paris en 1889, il est directeur de l’école d’horlogerie de Besançon de 1892 à 1912 et membre du Bureau des longitudes en 1897.

Description


L'horloge possède un cadran circulaire sur lequel les heures sont graduées en chiffres romains. Les secondes du petit cadran à midi sont indiquées en chiffres arabes. La masse du balancier, en laiton noirci, est en forme de double cylindre tandis que le poids du mouvement, en laiton, a une forme cylindrique simple. A l'extrémité du balancier, une pointe en curseur permet de lire l'amplitude de l'oscillation (sur une échelle aujourd'hui disparue ?). Le coffre en acajou est vitré sur l'avant et s'ouvre sur toute la hauteur.
Catégories :
  • astronomie
Structures :
  • instrument spécialisé

Source(s) documentaire(s)

  • Mention de l'horloge dans les chapitres liés à la transmission de l’heure du Bulletin chronométrique (1908, 1910, 1925)
    Mention de l'horloge dans les chapitres liés à la transmission de l’heure du Bulletin chronométrique, notamment :
    - XXe Bulletin chronométrique. Année 1907-1908, novembre 1908, p. 57-63.
    - XXIIe Bulletin chronométrique. Année 1909-1910, décembre 1910, p. 103-108.
    - XXVIe, XXVIIe, XXVIIIe, XXIXe Bulletins chronométriques. Années 1913-1924, 1925, p. 64-69.
    Lieu de conservation : Archives de l'Observatoire, Besançon

Informations complémentaires

Aire d’étude et canton : Besançon
Dénomination : horloge
Carte interactive
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