HORLOGE D'ÉDIFICE PROST FRÈRES
39 - Morez
place Jean Jaurès
- Dossier IM39002340 réalisé en 2010
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
En 1890, la municipalité de Morez fait, pour la fourniture de l'horloge destinée à l'hôtel de ville en construction, appel aux horlogers locaux : Mayet-Tissot, Prost Frères, Louis-Delphin Odobey Cadet (Odobey Père) et Paul Odobey Fils. Ce dernier propose le 12 novembre une horloge ordinaire sans sonnerie, avec cadran extérieur en verre et cadran émaillé destiné à la grande salle, au prix de 485 F ou une horloge de précision sans sonnerie avec cadran extérieur en verre émaillé au prix de 875 F. De son côté, la société Prost Frères, établie rue des Forges (voir ce dossier), offre le 20 décembre de fournir et installer gratuitement "un mouvement d'horloge de forme horizontale, marchant 8 jours, assorti de tous ses accessoires, tels que : minuterie authomatique [sic] ; buffet chêne vitré, poids, cadran verre glace, corde métallique, etc."; en contrepartie, une fois "la bonne fabrication et la marche régulière de l'horloge" constatées, elle demande à la Ville de lui en délivrer un certificat. La municipalité retient cette offre et l'horloge est installée courant 1891. Elle est modernisée dans le quatrième quart du 20e siècle lorsque le mouvement mécanique est remplacé par un mouvement électromécanique.
- 4e quart 19e siècle
Société Prost Frères installée vers 1852 rue des Forges, à Morez.
Description
Supporté par un bâti associant (par boulonnage) deux massifs d'extrémité en fonte (à motifs décoratifs dorés) reliés par deux cornières en acier, le mouvement est à poids et balancier (déposés), avec échappement à chevilles mais sans mécanisme de sonnerie. Ses engrenages et transmissions sont en acier et en laiton, fixés entre deux platines en laiton massives, et il est muni d'un petit cadran de contrôle émaillé blanc (d = 8 cm). Il a été désaffecté et se trouve posé sur une table, la grande tige métallique le reliant aux deux aiguilles du cadran extérieur ayant été démontée. Ce cadran est constitué de 13 morceaux de verre transparent dépoli supportés par une ossature métallique. Une lumière permet d'éclairer par l'arrière les chiffres peints en noir. Le mécanisme était abrité dans un cabinet en chêne, en place, dont chaque côté est formé d'une porte vitrée dans sa moitié supérieure et dont le couvrement, également vitré, est maintenant protégé par une tôle de fer.
- horlogerie
- remaniement
À voir
Informations complémentaires
- moteur électrique alternatif
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
