HÔPITAL CANTONAL PUIS GENDARMERIE
21 - Gevrey-Chambertin
80 avenue de la Gare
- Dossier IA21000883 réalisé en 2002
- Auteur(s) : Claudine Hugonnet-Berger
Historique
La construction de l'hôpital du canton de Gevrey-Chambertin fut confiée à l'architecte dijonnais Albert Leprince, architecte des Hospices de Dijon : les plans et devis sont datés du 25 février 1898. Les documents conservés aux Archives départementales de la Côte d'Or sous la cote 3 X 303 d 1 (plans, devis, délibérations) indiquent que la création de l'hospice fut autorisée en 1903. L'établissement comprenait un bâtiment central abritant, au rez-de-chaussée, le bureau de la directrice et celui du médecin, une salle à manger, la cuisine et deux salles de bain (cuisine et salles de bains occupant une extension en rez-de-chaussée, à l'arrière du bâtiment) ; l'étage, réservé aux religieuses, abritait la chambre de la Supérieure, un dortoir de trois lits, un oratoire, la lingerie et un débarras. Une galerie fermée reliait le bâtiment central à deux petits bâtiments latéraux, rigoureusement symétriques, et en rez-de-chaussée, destinés aux malades (à gauche le bâtiment des hommes, à droite celui des femmes) : chacun de ces deux bâtiments comprenait deux salles de quatre lits, l'une pour les blessés, l'autre pour les fiévreux. Deux petits bâtiments, à l'alignement des précédents et également en rez-de-chaussée, étaient implantés à l'arrière du terrain, l'un servant de "pavillon d'isolement" (à gauche) et l'autre étant destiné aux "femmes en couches" (à droite). Le "pavillon d'isolement" comprenait quatre chambres (dont une pour le service), une salle de bains et une salle de désinfection. Le bâtiment des "femmes en couches" abritait trois chambres (dont une pour le service), une salle de travail : à l'arrière, dans une petite extension, étaient regroupées les installations sanitaires. Une remise et une loge destinée au concierge flanquaient le portail d'entrée. L'établissement fonctionna peu de temps : il était désaffecté dès 1927 et fut définitivement fermé en 1939. Après la Seconde Guerre Mondiale, le bâtiment fut affecté à la gendarmerie nationale. Il a été entièrement détruit en 2002.
- 4e quart 19e siècle
Description
Lanterneau sur le toit des pavillons destinés aux malades.
- calcaire
- moellon
- enduit
- ardoise
- plan régulier
- sous-sol
- 1 étage carré
- étage de comble
- élévation à travées
Informations complémentaires
- patrimoine hospitalier
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine