HÔPITAL ACTUELLEMENT MAISON DE RETRAITE DITE RÉSIDENCE SAINT-JULIEN
89 - Saint-Julien-du-Sault
2 avenue Wilson
- Dossier IA89000360 réalisé en 2002 revu en 2004
- Auteur(s) : Virginie Inguenaud, Brigitte Fromaget
Historique
Un rapport rédigé le 4 mars 1845 par Parent, architecte à Sens, jugeait l'ancien hospice en mauvais état. Aussi était-il nécessaire d'en construire un nouveau. La vente des vieux bâtiments fut autorisée par un décret du président de la République du 7 février 1850. Ils se composaient à ce moment là d'une maison comportant cinq chambres plus une, avec grenier, bûcher et lieux d'aisance en retour, d'une chapelle, d'un hangar avec puits et d'une cour. Le nouvel établissement, qui devait servir d'hospice et aussi comporter une salle d'école pour les filles et une salle d'asile pour les enfants des deux sexes, fut construit par Germain-Félicien Boutault, entrepreneur à Villeneuve-la-Guyard, adjudicataire des travaux le 13 avril 1850. Ces derniers furent reçus provisoirement le 26 juillet 1851 et définitivement le 21 août 1852. Les locaux avaient été occupés dès le 3 novembre 1851. Les deux bâtiments qui encadraient l'entrée de la cour ont été détruits en 1967 et remplacés. L'établissement, agrandi en 1970, abrite aujourd'hui une maison de retraite d'une capacité de 70 lits pour personnes valides et semi-valides. En 1989, "les titres et cartulaires de l'hôtel-Dieu et de la maladrerie" y étaient encore conservés.
- 3e quart 19e siècle
- 3e quart 20e siècle
Description
Le bâtiment principal, de plan symétrique, comprend deux corps latéraux, à deux travées, en légère avancée sur les deux grandes élévations. La travée centrale de la façade, en pierre de taille et couronnée d'un fronton triangulaire, comporte à l'étage un balcon à garde-corps en fonte supporté par deux consoles sculptées. Les bandeaux soulignant les niveaux et l'encadrement des ouvertures (sauf celles de la travée centrale) sont en briques. L'établissement a été agrandi par la construction, contre sa façade nord, d'un grand bâtiment couvert en terrasse.
- moellon
- pierre de taille
- enduit
- tuile plate
- 1 étage carré
- comble à surcroît
- élévation ordonnancée
- sculpture
Tête d'ange, tête de lion et feuille d'acanthe sur les consoles du balcon ; frises végétale et géométrique ornant l'encadrement de la porte.
Informations complémentaires
- patrimoine hospitalier
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
