HALTE DE VOYAGEURS PUIS GARE DITE STATION D'ARBENT (VOIE FERRÉE ANDELOT - LA CLUSE)
Arbent
11 rue de la Gare
- Dossier IA01000434 réalisé en 2004 revu en 2006
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
Validant le troisième lot de travaux du tronçon Saint-Claude Oyonnax (partie de la voie ferrée Andelot - La Cluse comprise entre Dortan et Oyonnax), la décision ministérielle du 10 juin 1881 évoque la création sur le plateau d'Arbent d'une halte de voyageurs. Le principe est acquis avec la décision du 6 février 1882. Celles des 16 août 1882 et 2 février 1883 en fixent la composition : " une maison de garde, avec une annexe de 4 m 80 sur 5 m 30, un pavillon de lieux d'aisances de 4e classe, un trottoir et un puits ". Cette création est effective entre le 28 mars 1883 et le 10 juillet 1889. La première date est celle de l'adjudication du marché des maisons de garde et bâtiments des gares, pour la partie de la ligne située dans l'Ain, aux entrepreneurs Claude Bergeron, de Martignat, et Jean-Pierre Crépel, de Pougny (Ain). La seconde correspond à la date d'entrée en exploitation de la section Saint-Claude - La Cluse. Le 27 février 1888, le ministre autorise l'établissement d'une annexe pour lampisterie, " qui serait construite d'après le type déjà approuvé pour la halte de Montréal ". Le 8 septembre 1891, la compagnie du PLM (Paris - Lyon - Méditerranée) présente, au nom de la commune, une demande d'agrandissement de la halte pour qu'elle soit ouverte au transport des bagages, c'est-à-dire transformée en station. Le ministre des Travaux publics donne son accord sous réserve que les travaux soient à la charge de la commune. Fermée dans la 2e moitié du 20e siècle, la gare a été vendue et, convertie en habitation, a été augmentée de diverses constructions en appentis côté voie et d'un garage au nord-est.
- 4e quart 19e siècle
Claude Bergeron. Entrepreneur en maçonnerie à Martignat (Ain). 19e siècle.
Jean-Pierre Crépel. Entrepreneur en maçonnerie à Pougny (Ain). 19e siècle.
Description
La maison (au PK 101.194) compte un sous-sol et un étage en surcroît, desservis par un escalier dans-oeuvre ; son annexe (parallèle à la voie) est en rez-de-chaussée. Les moellons calcaires sont laissés apparents au niveau des premières assises de la maison. Les baies sont en arc segmentaire. Les deux corps de bâtiment sont coiffés chacun d'un toit à longs pans recouvert de tuiles mécaniques.
- calcaire
- moellon
- enduit partiel
- tuile mécanique
- sous-sol
- en rez-de-chaussée
- étage en surcroît
- toit à longs pans
- pignon couvert
- escalier dans-oeuvre
- PLM plan en L
À voir
Informations complémentaires
- la voie ferrée Andelot - La Cluse
- bureau
- logement
- puits
- cour
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
