GARE DE VERS-EN-MONTAGNE (VOIE FERRÉE ANDELOT - LA CLUSE)
39 - Vers-en-Montagne
79, 80 chemin du Quai
- Dossier IA39001090 réalisé en 2004 revu en 2006
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
La notice rédigée en 1864 par l'ingénieur Lucien-Hippolyte Vertray et validée par l'ingénieur en chef Adrien Ruelle, tous deux de la compagnie du PLM (Paris - Lyon - Méditerranée), ne prévoit qu'une gare entre Andelot-en-Montagne et Champagnole : celle de Vers-en-Montagne. Sa composition est approuvée par la décision ministérielle du 25 novembre 1865 : " un bâtiment pour les voyageurs, un pavillon pour lieux d'aisances, un trottoir de 4 m de largeur sur 100 m de longueur, une halle à marchandises de 15 m de longueur sur 12 m de largeur, suivie d'un quai découvert de mêmes dimensions ". Pour cette gare, classée en 5e classe, les bâtiments doivent être " exécutés conformément à des types qui ont été approuvés antérieurement par l'administration supérieure pour les lignes du Jura " : en fait, le bâtiment des voyageurs se rapproche du plan type du PLM de " Bâtiment des voyageurs pour Station de 4e classe ", annexé à la circulaire ministérielle du 26 avril 1880 ; son entrepôt, au nord, est du type " Halle à marchandises de 12 m de largeur ". Comme l'ensemble de la section, la gare est bâtie entre juin 1865 et le 14 juillet 1867 (date de l'inauguration de la ligne), peut-être par l'entrepreneur Guichard. L'installation d'une grue roulante de 10 tonnes est autorisée en août 1913, à la demande du PLM et pour permettre l'expédition des grands bois, et celle d'un pont-bascule de 32 tonnes en mai 1922. Le bâtiment des voyageurs est par la suite agrandi au nord par un édicule en rez-de-chaussée et l'entrepôt prolongé, sur le quai découvert, par un hangar métallique des Ets Waltefaugle (Dampierre-sur-Salon, Haute-Saône). Désaffectée durant le 3e quart du 20e siècle, la gare est vendue en 1992 à un particulier, qui utilise l'entrepôt pour stocker engrais et matériel agricole.
- 3e quart 19e siècle
Guichard, entrepreneur. 19e siècle.
Description
Le bâtiment des voyageurs (au point kilométrique 005.580 et à l'altitude de 610, 30 m), à sous-sol et étage carré, compte deux travées. Les façades, en moellon calcaire enduit, sont rythmées par la pierre de taille apparente : assises inférieures du mur jusqu'à hauteur d'appui, bandeau séparant rez-de-chaussée et étage carré, chaînes d'angles. Le mur sud est protégé par un essentage de ciment amiante. Les baies se distinguent par leur linteau à angles arrondis orné d'une clef pendante. Le toit à longs pans et pignons couverts est recouvert de tuiles mécaniques, de même que l'auvent à charpente métallique et l'extension au nord, coiffée d'un appentis. L'entrepôt associe pan de bois, essentage de tôle et tuile mécanique, son extension pan de fer, essentage de tôle et tôle ondulée en couverture.
- calcaire
- bois
- fer
- moellon
- pan de bois
- pan de fer
- enduit partiel
- essentage de ciment amiante
- essentage de tôle
- tuile mécanique
- métal en couverture
- sous-sol
- 1 étage carré
- étage de comble
- élévation à travées
- toit à longs pans
- appentis
- pignon couvert
- escalier dans-oeuvre
- PLM 4e classe
À voir
Informations complémentaires
Unique sur la ligne Andelot - La Cluse et peu transformée, cette gare est représentative des gares de 4e classe bâties dans la seconde moitié du 19e siècle par la compagnie des Chemins de Fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, sur un modèle diffusé par la circulaire ministérielle du 26 avril 1880.
- la voie ferrée Andelot - La Cluse
- entrepôt commercial
- abri de voyageurs
- bureau
- logement
- quai
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine