FROMAGERIE INDUSTRIELLE DITE CAVE D'AFFINAGE RIVOIRE-JACQUEMIN
39 - Montmorot
1, 3 avenue Pasteur
- Dossier IA39000085 réalisé en 1996
- Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Historique
En 1880, Alix Jacquemin, commerçant et affineur de comté à Moiron, s'associe à François Rivoire et fonde une société d'affinage à Montmorot, à proximité de la voie de chemin de fer et de la saline. Une première cave d'affinage d'une capacité de 1000 meules est construite. A l'aide d'un chaudronnier de Lons, Coulon, ils mettent au point un calorifère permettant le maintien de la température souhaitée dans les caves, préfigurant la naissance de l'affinage industriel. De nouvelles caves construites entre 1886 et 1925 portent progressivement la surface d'affinage de 52 à 1040 m2 (capacité de stockage de 22 000 meules). Dans le dernier quart du 19e siècle sont bâtis une scierie, un logement patronal, un magasin industriel (stockage d'emballage) et un corps de bâtiment le long de la route nationale (logement, remise, magasin industriel). L'aile ouest de ce bâtiment est détruite vers 1930 mais une nouvelle cave d'affinage lui succède en 1933. A la même époque sont édifiées une menuiserie et une nouvelle cave d'affinage. Entre 1920 et 1940 environ, la société se lance dans la fabrication de la crème de gruyère. Après la Seconde Guerre mondiale, trois logements d'ouvriers viennent s'ajouter à un premier, bâti vers 1930. Vers 1953 est construite une nouvelle cave, à laquelle vient s'adosser vers 1960 un bâtiment de séchage des planches. En 1975, une nouvelle extension (vestiaire, local du comité d'entreprise, chaufferie, salle de contrôle et deux caves d'affinage) fait passer la capacité de stockage de 35 000 à 65 000 meules (8900 m2 de caves). En 1994, la société affine le comté de 23 coopératives (7 dans le Jura et 16 dans le Doubs), soit 4200 tonnes. En 1996, la construction d'une autre cave poussera la capacité à 80 000 meules. Le chiffre d'affaires atteint 145 millions de francs. 1996 : 4 robots pour le salage et le retournement des meules. 110 personnes vers 1950, 60 en 1996.
- 4e quart 19e siècle
- 20e siècle
Description
Logement, bureau, atelier de réparation, remise : étage carré et en surcroît, moellons calcaires et enduit, toit à longs pans et tuiles plates. Atelier de fabrication (menuiserie) : moellons calcaires et enduit, baies en briques et arcs segmentaires, toit à croupes et fer en couverture. Pièces d'affinage : moellons calcaires, enduit, ciment-amiante ou tuiles mécaniques pour quatre d'entre elles. En parpaings de béton et béton armé, toit à longs pans, croupes, tuiles mécaniques ou fer en couverture pour les deux autres. Logements d'ouvriers : rez-de-chaussée en moellons calcaires, étage carré en pan de bois et ciment-amiante, longs pans et tuiles mécaniques.
- calcaire
- bois
- ciment amiante
- moellon
- pan de bois
- parpaing de béton
- béton armé
- enduit
- tuile mécanique
- tuile plate
- ciment amiante en couverture
- fer en couverture
- étage en surcroît
- charpente métallique apparente
- énergie électrique
- produite sur place
Source(s) documentaire(s)
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Vue aérienne des Ets Rivoire-Jacquemin.
Vue aérienne des Ets Rivoire-Jacquemin. Carte postale, s.d. [3e quart 20e siècle, vers 1960]. CIM éd., Mâcon.Lieu de conservation : Collection particulière -
[Vue générale des établissements Rivoire-Jacquemin], milieu des années 1920.
[Vue générale des établissements Rivoire-Jacquemin], milieu des années 1920. Dessin, s.d. [1925]. Dans : " Le Jura ", s.l. [Paris] : s.n. [L'Illustration Economique et Financière], 1925, p. 34.
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel du Jura
- bureau
- chaufferie
- atelier de fabrication
- pièce d'affinage
- entrepôt industriel
- atelier de conditionnement
- atelier de réparation
- vestiaire d'usine
- local du comité d'entreprise
- logement
- logement d'ouvriers
- poste de chargement
- remise
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine