FONDERIE MILLOT
70 - Arc-lès-Gray
20 avenue Jean Jaurès
- Dossier IA70000338 réalisé en 2008
- Auteur(s) : Raphaël Favereaux

Historique
La "fonderie de seconde fusion mue par machine à vapeur" est établie par Benoît Millot en vertu d'une ordonnance royale accordée le 22 mai 1843. Un arrêté préfectoral du 30 avril 1846 autorise l'utilisation d'une chaudière et d'une machine à vapeur de 6 ch, destinée à mettre en mouvement un ventilateur et des tours. En 1856, Charles Millot établit à Gray une usine de matériel agricole (étudiée IA00076886), approvisionnée en châssis de fonte par la fonderie d'Arc-lès-Gray. L'établissement est victime d'un incendie en 1890, et reconstruit peu après. La matrice cadastrale signale vers 1900 "un magasin à modèles, une machine à vapeur, deux cubilots, un four à creuset, un moulin et une soufflerie, un magasin à sable, une menuiserie et un hangar". Il semble que, dès le début du 20e siècle, l'activité diminue sur ce site, adossé à la colline et trop exigu, au profit de l'usine de Gray, dotée d'un nouvel atelier de fonderie en 1926. Les bâtiments ont abrité diverses entreprises artisanales pendant la seconde moitié du 20e siècle. Une partie des bâtiments a été détruite, l'autre est désaffectée. Demande en 1856 de faire usage de deux machines à vapeur de 5 et 6 ch et de remplacer la chaudière des Ets Chevalier (Lyon, 69). En 1893, la fonderie emploie 30 hommes et 3 enfants.
- 2e quart 19e siècle
- 4e quart 19e siècle
Description
Adossé à la colline, l'atelier principal (?) est en rez-de-chaussée, moellon de calcaire enduit, couvert d'un grand appentis en tôle. L'atelier situé au centre de la cour, amputé de sa partie ouest, est construit en brique et en moellon de calcaire enduit, et couvert d'un appentis en tuile mécanique. Le logement est pourvu d'un étage carré, et couvert d'un toit à longs pans.
- calcaire
- brique
- moellon
- enduit
- tuile mécanique
- fer en couverture
- 1 étage carré
- énergie thermique produite sur place
- énergie électrique achetée
Source(s) documentaire(s)
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Vue depuis l'entrée de l'usine.
Vue depuis l'entrée de l'usine. Dessin, lavis, s.n., s.d. [fin 19e ou début 20e siècle].Lieu de conservation : Archives privées -
Plan géométral d'une partie des maisons et aisances du hameau dit des Maisonnettes [...] appartenant à Benoît Millot, mécanicien, [...] pour servir à l'instruction d'une demande en autorisation pour l'établissement d'une fonderie de seconde fusion mue par une machine à vapeur [...].
Plan géométral d'une partie des maisons et aisances du hameau dit des Maisonnettes [...] appartenant à Benoît Millot, mécanicien, [...] pour servir à l'instruction d'une demande en autorisation pour l'établissement d'une fonderie de seconde fusion mue par une machine à vapeur [...]. Plan, plume, lavis, par l'architecte Parent, Gray, le 22 janvier 1846, échelles diverses, par Parent (architecte)Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul - Cote du document : 303 S 1 -
Vue d'ensemble depuis la rue.
Vue d'ensemble depuis la rue. Photogr., s.n., s.d. [vers 1894]. Dans : " Sicard (Jules). Franche-Comté. Industrie. Commerce ", p.146.
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel de la Haute-Saône
- atelier de fabrication
- logement
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine