FONDERIE ET USINE DE CONSTRUCTION MÉCANIQUE GIRARDOT, PUIS USINE DE CONSTRUCTION MÉTALLIQUE KIENER, PUIS USINE DE CONSTRUCTION AUTOMOBILE (USINE DE SIÈGES AUTOMOBILES) BERTRAND FAURE
70 - Lure
rue de la Métairie
- Dossier IA70000279 réalisé en 2007
- Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Historique
Vers 1850, Jacques-Onésime Girardot reprend la fonderie de seconde fusion, auparavant exploitée par son père Claude-Antoine-Joseph Girardot associé à Louis-Victoire-Antoine Sire, et l'implante dans l'ancienne métairie dite des Moines. Il produit des fourneaux et poêles domestiques, diverses fontes moulées (croix funéraires, plaques ornées), des appareils de cuisine (gaufriers, réchauds, brûloirs à café, moulins à maïs) et des grenailles pour cartouches de chasse. L'usine est agrandie dans le dernier quart du 19e siècle. Après la mort d'Onésime en 1898, ses fils Emile et Gustave lui succèdent sous la raison sociale Les Fils d'Onésime Girardot. En 1913, Emile rejoint la forge voisine de Magny-Vernois, et Gustave s'associe à Paul Cordonnier. A cette époque, la fonderie fabrique annuellement 700 t de produits. Paul Cordonnier prend le contrôle de la société en 1922. Il s'oriente également vers la fabrication de pièces pour métiers à tisser et machines-outils. Jacques Cordonnier succède à son père en 1942. La fonderie subit un incendie en 1956 ; elle ferme ses portes en 1964. Les bâtiments sont ensuite loués à la société de construction métallique Kiener. En 1982, ils sont rachetés puis occupés par le groupe Bertrand Faure, fabricant de sièges automobiles établi de l'autre côté de la rue. Désaffectés vers 2000, les bâtiments ont été partiellement rasés. La fonderie emploie six hommes et trois enfants en 1875, 20 personnes en 1879 et en 1893, 70 vers 1910, 55 en 1931, une cinquantaine vers 1950.
- 2e moitié 19e siècle
- 2e quart 20e siècle
Description
Le bâtiment longeant la rue (logement et bureau ?) est construit en moellon de grès enduit, pourvu d'un étage carré. Les ateliers situés à l'arrière sont couverts de sheds, dont les pignons sont percés de baies semi-circulaires en brique silico-calcaire, attestant une reconstruction possible entre les deux guerres.
- grès
- moellon
- enduit
- tuile mécanique
- verre en couverture
- 1 étage carré
- énergie électrique
- achetée
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel de la Haute-Saône
- atelier de fabrication
- logement
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine