FILATURE ET TISSAGE DE COTON RAPHAËL DREYFUS ET CIE, PUIS DE LA SOCIÉTÉ ANONYME DE FILATURE ET TISSAGE DE COTON, PUIS SCHWOB FRÈRES, PUIS GILLET, PUIS DE LA SOCIÉTÉ DE LA COTONNIÈRE D'HÉRICOURT, ACTUELLEMENT MAGASIN DE COMMERCE
90 - Belfort
223 bis avenue Jean Jaurès
- Dossier IA90000119 réalisé en 2000 revu en 2001
- Auteur(s) : Raphaël Favereaux

Historique
La filature et le tissage de coton sont établis par Raphaël Dreyfus à l'extrême fin du 19e siècle, peut-être en 1894, date à laquelle il obtient l'autorisation d'établir une chaudière pour alimenter une machine à vapeur de 500 ch. A partir de 1895, l'usine apparaît sous la raison sociale Société Anonyme de Filature et Tissage de coton. Le tissage est établi sur la commune de Valdoie alors que la filature l'est sur celle de Belfort. Acquise par la société des Filatures et Tissages de coton Schwob, vraisemblablement après la Première Guerre mondiale, l'usine connaît en 1919-1920 divers travaux de réparation, ainsi que la construction d'un réservoir d'eau par l'architecte départemental E. Lux. Six logements ouvriers collectifs sont édifiés dans le premier quart du 20e siècle aux n° 1 à 11 rue de Bussang à Belfort. L'usine passe aux mains de la société Gillet après la Seconde Guerre mondiale, puis est mentionnée en 1960 comme appartenant à la société de la Cotonnière d'Héricourt (70). Filature et tissage ferment vers 1970. Les bâtiments ont ensuite été partagés entre les sociétés Comafranc (commerce de matériaux de construction) et Rubin-Lacaque (commerce de matériel électrique). Présence d'une machine à vapeur de 500 ch en 1894 et d'une autre de 200 ch (pour le tissage) en 1900. 154 personnes à la filature et 109 au tissage vers 1957.
- 4e quart 19e siècle
- 1er quart 20e siècle
E. Lux, architecte départemental (Territoire de Belfort). XIXe-XXe siècles.
Description
Les ateliers de fabrication (filature et tissage) sont en moellon de calcaire enduit, en rez-de-chaussée, couverts de sheds en tuile mécanique. Il semble que les sheds de certains ateliers aient été remplacés (après la fermeture de l'usine) par des toits à longs pans couverts de ciment amiante. Le logement est à un étage carré. Le transformateur ou salle des machines (?) est en brique et enduit, à un étage carré couvert d'un toit à croupe. Certains bâtiments, dont l'affectation n'a pu être définie (atelier de réparation, chaufferie, bureaux), ont un étage carré et sont pourvus d'un toit à croupe. Les logements ouvriers rue de Bussang, à deux entrées en façade, sont en moellon de calcaire enduit, avec un étage carré et un toit à longs pans en tuile mécanique.
- calcaire
- brique
- moellon
- enduit
- tuile mécanique
- fer en couverture
- ciment amiante en couverture
- verre en couverture
- 1 étage carré
- énergie thermique produite sur place
- énergie électrique achetée
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel du Territoire de Belfort
- oeuvre située en partie sur la commune Valdoie
- atelier de fabrication
- logement
- logement d'ouvriers
- transformateur
- salle des machines
- château d'eau
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine