FERME
25 - Rougemont
13 avenue de la Gare
- Dossier IA25000816 réalisé en 2010
- Auteur(s) : Liliane Hamelin, Christophe Jacques
Historique
Selon le propriétaire, cette ferme a été commencée vers 1900 pour la famille Guillemin et achevée en 1907. A l'origine elle abritait deux logis. Les parents du propriétaire actuel, originaires de Cour-Saint-Maurice, sont venus s'y installer en 1946. D'après la même source, la porte d'entrée est un ouvrage du menuisier Favart, de Rougemontot.
- 1er quart 20e siècle
Description
Cette ferme est construite sur un terrain en légère déclivité, le rez-de-chaussée côté rue correspond au 1er étage côté cour. Elle abrite sous le même toit deux logis et les parties agricoles. L'habitation est perpendiculaire à la rue et le toit surélevé par rapport à celui des parties agricoles. Celles-ci présentent, sous le long pan parallèle à la rue, la grange et les écuries. Le logis côté rue s'ordonne de part et d'autre d'un couloir central : à gauche la cuisine puis une chambre (aujourd'hui la nouvelle salle à manger), à droite de l'entrée l'ancienne salle à manger qui a conservé deux meubles d'angle (côté rue) et la fausse cheminée en fonte. Un escalier tournant, en bois et à rampe en fonte, conduit à l'étage des chambres. L'entrée du logis se signale par une porte en bois décorée d'un buste de femme et d'un buste d'homme, vus de profil, de style néo-renaissance. Le second logis, dont la porte d'entrée se situe sur la façade latérale droite, occupe l'arrière de la maison. L'ancienne cuisine a été transformée en atelier. Elle a conservé la pierre d'évier et le four à pain. Puis se succèdent la salle à manger, dont la plaque de cheminée a été donnée au musée rural de la Maison d'Autrefois, une cave puis une autre, avec présence d'un puits, appartenant au logis côté rue. Un autre puits est présent à l'extérieur sur la parcelle AI 227. Dans l'une de ces deux caves se dressait un pressoir qui a lui-aussi été remis au musée rural. Sur la façade latérale droite s'ouvrent l'écurie, la remise, une seconde écurie et l'entrée du second logis. Les écuries et la remise étaient autrefois plafonnées. La grange est d'un volume remarquable, d'une hauteur d'environ 11 mètres. Elle a conservé le pont roulant utilisé lors du déchargement du foin. Les murs sont en moellons calcaires recouverts d'un enduit. Le toit est à longs pans et croupe, couverts de tuiles mécaniques. Le hangar agricole, lui aussi couvert en tuiles mécaniques, possède un toit à longs pans à pignon couvert. Ce bâtiment, où était engrangée la moisson, a conservé l'ancienne batteuse mue par un cheval. On accède au grenier à grains par un escalier droit en bois. A gauche du hangar, un édicule, protégé d'un toit en appentis et couvert de tuiles mécaniques, abrite la soue à cochons (les deux anciennes auges ont été déposées de part et d'autre de la porte d'entrée).
- calcaire
- moellon
- enduit
- tuile mécanique
- sous-sol
- rez-de-chaussée surélevé
- 2 étages carrés
- étage de comble
- élévation à travées
- toit à longs pans, demi-croupe
- pignon couvert
- appentis
- escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours avec jour,
- escalier dans-oeuvre, escalier droit,
- femme en buste
- homme en buste
Ces deux bustes vus de profil sont sculptés, dans le style renaissance, sur la porte d'entrée du logis côté rue.
- sculpture
Ces deux bustes vus de profil sont sculptés, dans le style renaissance, sur la porte d'entrée du logis côté rue.
À voir
Informations complémentaires
puits, grange traversante, maison dissociée perpendiculaire aux parties agricoles (voir Haute-Saône)
- petites cités comtoises de caractère
- puits
- cour
- jardin potager
- hangar agricole
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
