FERME
25 - Jougne
Entre-les-Fourgs - Jougne - 6 rue de Jougne
- Dossier IA25000543 réalisé en 2008
- Auteur(s) : Liliane Hamelin, Carole Josso
Historique
Datant du 16e siècle, la ferme visible sur le cadastre napoléonien de 1839 est une construction de mauvaise qualité (classée 8 sur une échelle de 10), appartenant à la veuve de Joseph Gresset. La façade antérieure est flanquée d'un bâtiment appelé "clouterie", pour moitié à la veuve de Joseph Gresset et à François Xavier Gresset, qui sera détruit avant 1909. A cette date, la ferme appartient à la veuve d'Humbert Gresset. Elle a été aménagée en résidence (création de sanitaires, modifications importantes de la cuisine) dans les années 1960.
- 16e siècle
Description
La ferme est élevée en moellons calcaires enduits. La partie supérieure des façades, à l'exception de la façade principale, est recouverte de planches. La pierre de taille est réservée aux encadrements des ouvertures. La tôle ondulée recouvre une couverture de bardeaux, toujours visible sous l'avant-toit en façade principale. La partie agricole se compose d'une écurie (porte à linteau chanfreiné, une rangée de crèches) et d'une grange (porte droite en bois). L'habitation, qui occupe le tiers oriental du bâtiment, comprend trois pièces en enfilade : une cuisine sur rue et deux chambres. La cuisine n'a conservé de son four à pain que la saillie sur la façade latérale droite. La pierre d'évier est déposée à l'extérieur, appuyée sur la façade postérieure. La première chambre a conservé ses boiseries avec un aménagement spécifique pour intégrer une horloge comtoise (cadran émaillé en laiton doré embouti représentant une scène de vendange et noté COTE / AUX FOURGS , balancier et poids). La cuisine et la première chambre sont éclairées chacune par une baie chanfreinée dont le meneau et les barreaux ont été détruits. Un cache-bois est aménagé au-dessus de la cuisine. Il est éclairé par une petite baie chanfreinée. Une cave se développe sous la partie habitation : plafonnée, d'environ 4 m de profondeur sur 2 m de largeur, avec un sol en terre battue. Deux niches y sont aménagées et elle conserve ses étagères suspendues. Elle est éclairée par une petite baie dont les piédroits sont creusés d'un cavet. Des trous de barreaux sont visibles. L'accès se faisait à l'origine par un escalier droit en bois ouvert dans la seconde chambre. Aujourd'hui, on accède à la cave par un escalier droit en bois aménagé sous une trappe dans la première chambre.
- calcaire
- moellon
- enduit
- essentage de planches
- tôle ondulée
- sous-sol
- en rez-de-chaussée
- toit à longs pans, demi-croupe
- appentis
- escalier dans-oeuvre, escalier droit, en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre, escalier droit, en charpente
À voir
Informations complémentaires
- petites cités comtoises de caractère
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine