ÉTABLISSEMENT DE BIENFAISANCE DIT MAISON DU BON PASTEUR, ACTUELLEMENT MAISON
25 - Besançon
Îlot Jean Cornet - Bersot - 46 rue des Bersot
- Dossier IA25000494 réalisé en 1996 revu en 2008
- Auteur(s) : Christiane Roussel
Historique
La maison du Bon Pasteur, dite aussi La Force, a été fondée en 1747 pour accueillir les femmes de mauvaise vie d'origine modeste, celle de condition supérieure étant admises au convent du Refuge (actuelle rue de l'Orme de Chamars). L'architecte Jean-Charles Colombot en a assuré la construction la même année. Cette institution a duré peu de temps puisqu'en janvier 1779, les directeurs de l'Aumône Générale demandaient au même architecte de faire les réparations nécessaires pour rendre l'édifice locatif, avec la création de deux boutiques sur rue. Le logis principal sur rue, qui comprenait à l'origine quatre travées, est alors agrandi d'une travée, et la porte du couloir à droite de la façade déplacée du centrede celle-ci. La grille d'imposte d'origine - pas postérieure aux années 1770 d'après le Centre de recherche sur les monuments historiques - a peut-être dans ce cas été réutilisée dans la nouvelle façade tout comme l'encadrement de l'ancienne porte. Au 19e siècle, le logis principal a été surélevé d'un étage en même temps que la façade sur rue était reconstruite et qu'un deuxième logis secondaire était construit au fond de la deuxième cour.
- 18e siècle
- 19e siècle
Date de naissance : 14/04/1729 - date de décès : 01/11/1782
Colombot, Jean-Charles (1729-1782). Architecte. Né à Besançon (Doubs) le 14 avril 1729, mort dans la même ville le 1er novembre 1782. Père de Claude-Antoine Colombot.
Description
L'édifice est composé de trois logis. Le principal sur rue, avec deux boutiques en rez-de-chaussée, possède deux étages carrés et les deux autres un seul avec étage de comble. Ils sont distribués par un couloir en enfilade en position centrale traversant les deux premiers logis. Ces derniers, bâtis en pierre de taille, sont desservis par un escalier à cage ouverte donnant sur la première cour. Le troisième logis, au fond de la deuxième cour, en moellon enduit, est distribué par un escalier dans-oeuvre.
- calcaire
- pierre de taille
- moellon
- enduit
- tuile plate
- sous-sol
- 2 étages carrés
- étage de comble
- élévation ordonnancée
- escalier de distribution extérieur, escalier de type complexe, cage ouverte en charpente
- escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours avec jour,
- maison avec escalier à cage ouverte et couloir
Source(s) documentaire(s)
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Besançon : extrait du plan cadastral, 1974, section AI.
Besançon : extrait du plan cadastral, 1974, section AI.
À voir
Informations complémentaires
L'édifice a bénéficié d'un regroupement parcellaire au 18e siècle et de deux aménagements successifs par l'architecte Jean-Charles Colombot, car il a été entre 1747 et 1779 un établissement de bienfaisance. Il emprunte néanmoins les traits caractéristiques des maisons bisontines avec couloir et escalier à cage ouverte.
- demeures bisontines
- logement
- boutique
- cour
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