ÉCLUSE N° 51 DE TARRAGNOZ (CANAL DU RHÔNE AU RHIN)
25 - Besançon
Îlot Tarragnoz - Faubourg Tarragnoz
- Dossier IA25000418 réalisé en 2003 revu en 2006
- Auteur(s) : Vania Jacquelet, Laurent Poupard
Historique
Confiée au service de la Navigation, la construction de l'écluse à sas n° 51 de Tarragnoz est l'oeuvre de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Rance. Adjugés le 22 décembre 1827 à l'entrepreneur Etienne Boussard, de Froidefontaine, les travaux sont achevés en 1832. La pierre a été extraite d'une carrière de Chailluz, acquise pour l'occasion des héritiers Sagot. Envisagé dès 1872, l'agrandissement de l'écluse est acté dans le projet de tunnel sous la citadelle, déclaré d'utilité publique par le décret présidentiel du 11 novembre 1875 et dû à l'ingénieur Rascol. Cette extension prévoit : allongement par l'amont pour que la longueur utile du sas soit portée à 38, 50 m (gabarit Freycinet), relèvement des bajoyers et remplacement des portes existantes par 2 paires de portes en bois. Les travaux sont adjugés le 2 juillet 1878 à Jacques Troglia, entrepreneur italien établi à Lausanne, et achevés en 1882. La manoeuvre de l'écluse est électrifiée en 1964-1965, sous la direction de l'ingénieur Lanchy, par la SARL Ateliers Dagot, d'Arc-lès-Gray (Haute-Saône), puis est automatisée en 1992, avec installation du poste de commande au rez-de-chaussée de la maison d'éclusier.
- 2e quart 19e siècle
- 4e quart 19e siècle
Rance, ingénieur des Ponts et Chaussées. 19e siècle.
Etienne Boussard, entrepreneur. 19e siècle.
Rascol, ingénieur civil. 19e siècle.
jacques Troglia, entrepreneur. 19e siècle.
Description
Edifiée rive gauche au point kilométrique 73, 540, longue de 38, 50 m et large de 5, 20 m (dimensions utiles), l'écluse à sas est munie de 2 portes automatisées, à 2 vantaux métalliques équipés de vantelles glissantes (à guillotine). Sa hauteur de chute est d'1, 90 m. L'automatisme commande aussi, à l'ouverture des vantaux amont, le retrait de la passerelle métallique desservant la maison. La surélévation et l'agrandissement de l'ouvrage vers l'amont sont visibles sur chacun des bajoyers, où une niche marque l'emplacement des anciennes portes. Le garde-corps métallique du bajoyer droit est ancien et pourrait dater de la construction initiale.
- calcaire
- métal
- pierre de taille
Source(s) documentaire(s)
-
Dessin des portes de l'écluse n° 51 à placer lors de son allongement et de son exhaussement, 1879.
Dessin des portes de l'écluse n° 51 à placer lors de son allongement et de son exhaussement, 1879. Dessin (plume, lavis), 28 janvier 1879, 31 x 21 cm (coté), par Schoendoerffer, Paul (ingénieur civil)Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 S 959 -
Plan, coupes et élévation de l'écluse de Taragnoz, 1826.
Plan, coupes et élévation de l'écluse de Taragnoz, 1826. Dessin (plume, lavis), 12 août 1826, 47 x 68 cm (coté), par Rance (ingénieur civil)Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 S 202 -
Plan général de l'écluse de Tharagnoz, 1826.
Plan général de l'écluse de Tharagnoz, 1826. Dessin (plume, lavis), s.d. [1826], 25 x 45 cm, échelle graphique.Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 S 202 -
Dérivation sous la citadelle de Besançon. Dessins de détails de l'allongement par l'amont de l'écluse n° 51 [plan et coupes], 1877.
Dérivation sous la citadelle de Besançon. Dessins de détails de l'allongement par l'amont de l'écluse n° 51 [plan et coupes], 1877. Dessin (plume, lavis), 8 mai 1877, 31 x 72 cm (coté), par Rascol (ingénieur civil)Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 S 956 -
Besançon : extrait du plan cadastral, 2006, section DM.
Besançon : extrait du plan cadastral, 2006, section DM.
À voir
Informations complémentaires
- le canal du Rhône au Rhin
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine