DEMEURE
70 - Corre
15 rue Émile Hauviller
- Dossier IA70000682 réalisé en 2016
- Auteur(s) : Philippe Mairot
Historique
La plaque de cheminée porte la date de 1839. Cette maison a été une résidence de campagne du marquis et de la marquise de Landreville, (pendant une cinquantaine d'années?) qui l'auraient acquise par héritage et l'auraient cédé dans les années 1890. La maison est représentée sur une toile du peintre lorrain Charles de Meixmoron de Dombasle, [la maison des Landreville, (vers 1878, huile sur toile, 21.5 X 27], photographiée dans les années 1885-1890 (?) par Gaston de Landreville (dit Vedastus) : sa façade nord-est est alors ornée d'un lambrequin (aujourd'hui supprimé) et percée de sept baies en rez de chaussée dont une porte fenêtre, sept au premier étage, quatre baies oblongues et une petite baie éclairant le comble au deuxième étage, et deux petites baies éclairant le comble à un troisième niveau (aujourd'hui elle en comporte six de moins, dans la partie gauche) De 1959 à 2000, la maison est occupée par un commerce de demi-gros et détail de produits laitiers (entreprise Marcillet)
- 2e quart 19e siècle
Description
La maison de forme quadrangulaire est construite probablement en moellons de calcaire, couverts d'un enduit. La couverture à longs pans et demi croupe est ornée de lambrequins -uniquement le long de la façade sur rue- et de deux épis de faîtage. Elle est flanquée au sud d'une dépendance à usage commercial, qui sont peut-être d'anciennes écuries. La porte d'entrée, sur rue, aux piédroits moulurés portant un arc segmentaire, protégée par une marquise et portant un décor de fonderie, donne sur un grand hall. La partie gauche comporte une remise, une chambre froide, une chaudière et communique avec le bâtiment voisin qui accueille la chambre à œufs, la chambre à gruyère et le local de commerce proprement dit. La partie de droite ouvre sur la cuisine, la salle à manger, le salon - avec sa porte fenêtre -, le fumoir, en enfilade. Au centre, un escalier dans œuvre à droite à une seule volée et quartier tournant simple haut dessert l'étage. Un escalier droit de six marches, situé à l'extrémité distale du palier donne accès à la partie sud des étages. La tête de départ de rampe est en verre, la rampe en balustre de fer, la main courante en bois. Un cellier semi enterré se trouve sous l'escalier.
- enduit
- tuile mécanique
- tuile en écaille
- 1 étage carré
- escalier dans-oeuvre,
À voir
Informations complémentaires
- val de Saône
- dépendance
- cour
- jardin
- verger
- cellier
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine