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DEMEURE, DITE "CHÂTEAU D'ESSIAT", ET FERME

71 - Sarry

Essiat

  • Dossier IA71003569 réalisé en 2019
  • Auteur(s) : Philippe Mairot, Aurélien Michel
château © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


La famille Merle
En 1825, date de l’établissement du cadastre à Sarry, Jean-Marie Merle (1790-1885) est propriétaire du domaine d’Essiat. Ce dernier descend d’une lignée de laboureurs, attestés depuis le XVIe siècle au village de la Béluze, dans la paroisse de Briant, devenus marchands-fermiers au XVIIIe siècle. Vers 1690, son trisaïeul, Méry (ou Mairy) Merle (1663-1735) s’installe dans la paroisse d'Anzy-le-Duc, comme fermier d'un domaine au Sormain (propriété des sieurs de Tours, fief situé dans la même paroisse, puis des Ravier du Magny, eux-mêmes fermiers de la seigneurie de Sarry). La famille conserve le fermage pendant quatre générations. Après Méry, désigné comme marchand en 1723, son fils Claude (1695-1745), lui succède, puis Alexis (1727-1782), son petit-fils, et, après lui, Jean (1762-1825), son arrière-petit-fils. Ce dernier s'installe en 1784 à Sarry, au lieu-dit Essiat, à 600 m à vol d'oiseau de Sormain, au bord de la Belaine, affluent de l’Arconce prenant sa source à Saint-Christophe-en-Brionnais. Ce déménagement fait suite à son mariage avec Benoîte Bordat (1754-1837), qui a hérité de la propriété d'Essiat à la mort de Claude Merle (v.1732-1782), son premier mari, lointain cousin du second. Jean et Benoîte sont les parents de Jean-Marie.

Le domaine d’Essiat avant la famille Merle
Selon Mario Rossi (Les Noms de lieux du Brionnais-Charolais, Ed. Publibook, 2009), le nom d’Essiat, dérivé du terme « essarter », désigne un lieu autrefois boisé et défriché pour être mis en culture. Sur la carte de Cassini, au milieu du XVIIIe siècle, le lieu est orthographié « Eussiaux » et les bâtiments qui s’y trouvent, désignés sous le nom de « Moulin Gaillot ». La propriété n’est donc pas à proprement parler une exploitation agricole (bien que quelques parcelles de cultures et quelques prés en dépendent), mais une meunerie fonctionnant grâce à un bief alimenté par l’eau de la Belaine. En 1757, le curé de la paroisse écrit dans une enquête des Etats généraux de Bourgogne destinée à la création d’une grande carte de la province : « Il y a deux moulins en eau sur le ruisseau de la Blaine, l’un est appelé le moulin Petit Pierre, de l’église au midi et à cent pas d’icelle, l’autre est appelé le moulin Gaillot sur ledit ruisseau, au couchant de l’église, et à six cents ou mille pas de l’église. Il est situé au bas de la prairie du seigneur. » (Arc. dép. 21, cote C3530)
Le moulin a été baptisé d’après Claude Gaillot (1695-1747), qui en était l’exploitant dans la première moitié du XVIIIe siècle. Il est notamment désigné comme meunier dans son acte de mariage en 1737. Les sources ne permettent pas de savoir si le moulin existait antérieurement.

Essiat aux XIXe et XXe siècles
La famille Merle avait commencé à s’enrichir en pratiquant l’embouche à Sormain, propriété située à la confluence de l’Arconce et de la Belaine, comprenant d’excellents prés dont le grand pré de Sormain d’une superficie de plus de 13 hectares. Jean Merle, premier maire de la commune de Sarry en 1790, et surtout Jean-Marie, également maire de 1830 à 1854, deviennent de grands propriétaires terriens dans la première moitié du XIXe siècle. Les bâtiments d’Essiat, remaniés à la fin du XVIIIe siècle et au XIXe siècle, reflètent cette réussite.
En 1839, date de l’établissement du cadastre à Anzy-le-Duc, où se situe la majeure partie de ses biens, Jean-Marie Merle possède près de 225 hectares répartis dans les communes d’Anzy-le-Duc (157,3 ha), Sarry (59,3 ha) et Saint-Didier-en-Brionnais (8 ha) et divisés en plusieurs domaines ou exploitations ayant leurs sièges à Sarry – domaine d’Essiat, domaine de Boisset et domaine des Pillauds – et à Anzy-le-Duc – domaine de Laval, domaine de Sauge et moulin de Cray. La plus grande partie (66,5 %) de ses propriétés est couverte en herbe. Il possède plusieurs grands prés d’embouche : le grand pré de Sauge (22,8 ha) et un autre pré au même lieu (5,5 ha), le pré de Tours en deux parcelles (22,5 ha), le grand pâquier de Lionne (10,4 ha), le pré des Manches (8,8 ha), une pâture au lieu-dit « Les Grands Pâquiers » (5,8 ha), ainsi que le pré des Vesvres (8,6 ha), en partie sur Sarry et Saint-Didier, et le pré dit « Minet et du moulin » (5,3 ha), ces deux derniers dépendants du domaine d’Essiat.
A cette époque, Jean-Marie Merle réside à Essiat avec son épouse, Marie-Madeleine Croizier des Perraults (1793-1852), leurs enfants, une préceptrice, cinq domestiques et une famille de cultivateurs, en charge de l’exploitation du domaine. Les sources ne disent pas si le moulin, encore existant sur le plan cadastral de 1825, est toujours en fonctionnement. Jean-Marie transmet une grande partie de ses biens à ses enfants lors de leur mariage, « en avancement d’hoirie » : Antoine (1825- ?) épouse en 1845 Coralie Thomas, fille d’un propriétaire de la Loire ; Marie-Adélaïde (1829-1914) se marie en 1847 à Frédéric Moncorgé (1813-1894), juge de paix, propriétaire à Thizy (Rhône) ; et Noémie (1832-1900) est unie en 1848 à Charles Moncorgé (1811-1875), frère du précédent, notaire à Thizy. A sa mort en 1885, à l’âge de 95 ans, Jean-Marie a achevé la répartition de ses biens entre ses enfants et n’en possède plus que l’usufruit. Le domaine d’Essiat est transmis à Noémie, qui le lègue à son neveu, Jean-Marie-Georges-Abel Moncorgé (1852-1935). Celui-ci le transmet à son tour à sa fille Lucille (1883-1967) et son gendre, Léon-Etienne-Jules Riboud (1878-1946), ingénieur agronome, diplômé de l’Ecole Nationale des Industries Agricoles et membre de l’Union du Sud-Est des Syndicats Agricoles (USESA), ayant pour but l’amélioration de l’agriculture. Leurs descendants sont toujours propriétaires des lieux aujourd’hui, mais l’activité agricole y a cessé depuis plusieurs décennies.

Evolution des bâtiments d’Essiat
Les bâtiments du domaine ont connu plusieurs phases d’évolution. Dans la première moitié du XVIIIe siècle, ils se composaient d’un moulin, d’une maison et de dépendances, dont un grand bâtiment implanté contre l’habitation, à l’ouest de celle-ci. L'ensemble est encore existant sur le plan cadastral de 1825. Aujourd'hui, seule est conservée la maison d'origine (bâtiment bas, couvert d'un toit à deux pans, à l'ouest de la maison de maître). Une nouvelle demeure - bâtiment en L, couvert de toits à croupes et flanqué d'un appentis - est construite dans le dernier quart du XVIIIe siècle, à l'est de la précédente.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, de nouvelles dépendances sont construites : une grange avec des étables pour les bovins, à l’ouest de la cour, un chenil, à l’arrière de celle-ci, et un pigeonnier, dans le parc. La demeure est à nouveau agrandie par la construction d’un volume abritant un escalier et d'une façade, flanquée de tours d'angles coiffées de toits en poivrière et donnant à l’ensemble des allures de château. C’est probablement à cette époque que le moulin est détruit. Le bief, dans lequel se reflète les façades des bâtiments, est en revanche conservé, sans doute pour l’agrément qu’il apporte à la propriété. Une partie des dépendances, présentes sur le plan de 1825, sont encore existantes au début du XXe siècle, comme en atteste une carte postale de cette époque. Elles seront détruites dans la seconde moitié du XXe siècle.
Période(s)
Principale :
  • 1ère moitié 18e siècle
  • 2e moitié 19e siècle
Secondaire :
  • 4e quart 18e siècle
Date(s)

Description


On accède à la propriété par une porte flamande à l’ouest, ouverte dans la clôture. Détournant une partie des eaux de la Belaine, une réserve d’eau (d’environ cent mètres de long) est aménagée devant la maison. Par le trop plein en amont et la vanne d’aval, les eaux rejoignent le cours de la Belaine. Les bâtiments, sans sous-sol, sont principalement édifiés en moellons de calcaire et enduits, à l’exception du petit bâtiment au nord-est, dont les moellons sont à nu. Certains éléments sont en briques, également enduites. Les anciennes dépendances agricoles barrent le fond de la parcelle. L'habitation est composée de quatre parties conjointes et communiquant entre elles par des circulations intérieures, intégrant des différences de niveau. Depuis l’est, on trouve le bucher (couvert en appentis) ; puis la farinière (dénommée ainsi selon une tradition familiale, haute d'un étage carré, couverte d'un toit à deux pans et augmentée d'un appentis au nord), qui constituait probablement la maison d'origine ; puis un bâtiment en deux corps perpendiculaires l'un à l'autre et couverts de toits à croupes, avec un appentis au nord. Une adjonction sur la façade antérieure, orientée au sud, est flanquée de deux tours (sans escalier) édifiées en briques et enduites. A l'intérieur, comme à l'extérieur, plusieurs escaliers rachètent la différence de niveau entre la façade antérieure à deux étages et la façade postérieure à un étage-carré. Les anciennes dépendances se composent d’un bâtiment principal longitudinal, couvert d’un toit à longs pans et croupes en tuiles plates et tuiles mécaniques, à l’est. Il est prolongé au nord par une ancienne écurie de veaux et à l’arrière d’un appentis, à claires-voies, couvert en ciment ondulé. S’y trouvent le fenil à l’étage, une grange centrale, une écurie et une ancienne serre dans la partie sud. A l’angle nord–est, un bâtiment, qui abritait une étable à chevaux et un chenil, est couvert d’un toit à longs pans en tuiles mécaniques. Un colombier de deux niveaux (sans escalier) se dresse dans la pente au nord.
Murs :
  • calcaire
  • brique
  • moellon
  • enduit
  • enduit
Toit :
  • tuile plate
  • ciment amiante en couverture
  • tuile mécanique
  • ardoise
Etages :
  • 2 étages carrés
Elévation :
  • élévation ordonnancée
  • élévation à travées
Couvertures :
  • toit à longs pans, noue
  • appentis
  • toit conique, croupe
Escalier :
  • escalier isolé,
  • escalier dans-oeuvre, escalier tournant, en maçonnerie en charpente

Source(s) documentaire(s)

  • Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3P 011/1. Cadastre de la commune d'Anzy-le-Duc. 1839-1965.
    Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3P 011/1. Cadastre de la commune d'Anzy-le-Duc. 1839-1965.
    - 3P 011/1 MA : Registre des états de sections. 1839.
    - 3P 011/1 MA : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non-bâties. 1839-1882 (propriétés bâties), 1839-1914 (propriétés non-bâties).
    - 3P 011/1 MR : Matrice cadastrale des propriétés bâties. 1911-1965.
    - 3P 011/1 MR : Matrice cadastrale des propriétés non-bâties. 1914-1965.
    Lieu de conservation : Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon
  • Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3P 406/1. Cadastre de la commune de Saint-Didier-en-Brionnais. 1826-1965.
    Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3P 406/1. Cadastre de la commune de Saint-Didier-en-Brionnais. 1826-1965.
    - DP 406/1 MA : Registre des états de sections. 1826.
    - DP 406/1 MA : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non-bâties. 1826-1882 (propriétés bâties), 1826-1914 (propriétés non-bâties).
    - DP 406/1 MR : Matrice cadastrale des propriétés bâties. 1911-1965.
    - DP 406/1 MR : Matrice cadastrale des propriétés non-bâties. 1914-1965.
    Lieu de conservation : Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon
  • Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3P 500/1. Cadastre de la commune de Sarry. 1826-1965.
    Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3P 500/1. Cadastre de la commune de Sarry. 1826-1965.
    - 3P 500/1 MA : Registre des états de sections. 1826.
    - 3P 500/1 MA : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties. 1826-1882 (propriétés bâties), 1826-1914 (propriétés non bâties).
    - 3P 500/1 MR : Matrice cadastrale des propriétés bâties. 1911-1965.
    - 3P 500/1 MR : Matrice cadastrale des propriétés non bâties. 1914-1965.
    Lieu de conservation : Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon
  • Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3E 9277/2. Minutes de l'étude notariale de Denis Marie Alexandre Bergerand (Saint-Christophe-en-Brionnais). Juillet-décembre 1847.
    Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3E 9277/2. Minutes de l'étude notariale de Denis Marie Alexandre Bergerand (Saint-Christophe-en-Brionnais). Juillet-décembre 1847.
    Contrat de mariage entre M. René Louis Frédéric Moncorgé, juge de paix, demeurant à Thizy, et Melle Marie Adélaïde Merle, demeurant à Sarry. 1er octobre 1847.
    Lieu de conservation : Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon
  • Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3E 9278/2. Minutes de l'étude notariale de Denis Marie Alexandre Bergerand (Saint-Christophe-en-Brionnais). Juillet-décembre 1848.
    Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3E 9278/2. Minutes de l'étude notariale de Denis Marie Alexandre Bergerand (Saint-Christophe-en-Brionnais). Juillet-décembre 1848.
    Contrat de mariage entre M. Charles Moncorgé, ex-notaire et propriétaire, demeurant à Thizy, et Melle Amélie Benoîte Noémie Merle, de Sarry. 11 septembre 1848.
    Lieu de conservation : Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon
  • Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3E 25037. Minutes de l'étude notariale de Jean Simonin (Marcigny). 1845.
    Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3E 25037. Minutes de l'étude notariale de Jean Simonin (Marcigny). 1845.
    Contrat de mariage de M. Jean Antoine Merle, sans profession, demeurant à Sarry, et Melle Benoîte Charlotte Louise Coralie Thomas, demeurant à Melay. 17 novembre 1845.
    Lieu de conservation : Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon
  • Archives départementales de la Saône-et-Loire : 6M 3459. Dénombrements de population de la commune de Sarry. 1836-1936.
    Archives départementales de la Saône-et-Loire : 6M 3459. Dénombrements de population de la commune de Sarry. 1836-1936.
    Lieu de conservation : Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon
  • Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3Q 11459. Mutations par décès (Bureau de Marcigny). Juillet 1852 - décembre 1853.
    Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3Q 11459. Mutations par décès (Bureau de Marcigny). Juillet 1852 - décembre 1853.
    Déclaration de succession de Marie Madeleine Lucile Croizier des Perrauds. 3 août 1852.
    Lieu de conservation : Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon
  • Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3Q 11801. Mutations par décès (Bureau de Semur-en-Brionnais). Novembre 1885 - novembre 1886.
    Archives départementales de la Saône-et-Loire : 3Q 11801. Mutations par décès (Bureau de Semur-en-Brionnais). Novembre 1885 - novembre 1886.
    Déclaration de succession de Jean-Marie Merle. 7 février 1886.
    Lieu de conservation : Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon
  • Archives départementales de la Côte d'Or : C 3530. Registre formé de la transcription de la réponse des curés des paroisses de la Province au questionnaire qui leur avait été adressé à l'occasion de la confection de la grande carte du duché (Communautés du Chalonnois, de l'Autunois et du Brionnois). 1757.
    Archives départementales de la Côte d'Or : C 3530. Registre formé de la transcription de la réponse des curés des paroisses de la Province au questionnaire qui leur avait été adressé à l'occasion de la confection de la grande carte du duché (Communautés du Chalonnois, de l'Autunois et du Brionnois). 1757.
    Lieu de conservation : Archives départementales de la Côte-d'Or, Dijon
  • Archives départementales de la Côte d'Or : C 7422. Rôles des tailles de la paroisse d'Anzy-le-Duc. 1663-1789.
    Archives départementales de la Côte d'Or : C 7422. Rôles des tailles de la paroisse d'Anzy-le-Duc. 1663-1789.
    Lieu de conservation : Archives départementales de la Côte-d'Or, Dijon
  • Vue du domaine d'Essiat (Sarry). Début du XXe siècle.
    Vue du domaine d'Essiat (Sarry). Carte postale. Marcigny : Imp. L. Bérard, début du XXe siècle.
    Lieu de conservation : Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon
  • Vue de la demeure, dite "château d'Essiat" (Sarry). Début du XXe siècle.
    Vue de la demeure, dite "château d'Essiat" (Sarry). Carte postale. Marcigny : Pap.-Imp. E. Laronze, début du XXe siècle.
    Lieu de conservation : Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon
  • ROSSI, Mario. Les Noms de lieux du Charolais-Brionnais. 2009.
    ROSSI, Mario. Les Noms de lieux du Charolais-Brionnais. Paris : Editons Publibook, 2009.

Informations complémentaires

Thématiques :
  • architecture rurale du Charolais-Brionnais
Aire d’étude et canton : Charolais-Brionnais
Dénomination : ferme, demeure
Parties constituantes non étudiées :
  • fenil
  • étable
  • logis
  • mur de clôture
  • puits
  • jardin
  • chenil
  • colombier
Carte interactive
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