COLLÈGE NOTRE-DAME
39 - Morez
28 quai Jobez
- Dossier IA39000660 réalisé en 2000 revu en 2003
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
A la fin des années 1890, le curé de Morez, le chanoine Fusier, achète un terrain au long de la Bienne sur lequel, de février 1898 à avril 1900, il fait construire un bâtiment, en grande partie financé par Octavie Radaz, destiné à une école. Confié aux Petits Frères de Marie (ou Frères maristes des Ecoles, ordre fondé en 1817 par saint Marcellin Champagnat), l'établissement ouvre en 1900 avec 40 élèves, répartis en trois classes. Les effectifs sont de 112 élèves en 1912, baissent à une quinzaine dans les années 1920 pour remonter à 64 en 1938, après le retour des religieux, puis 73 en 1950. Il devient collège mixte dans les années 1960 et le bâtiment est agrandi suivant des plans du cabinet d'architecture CETR (Coopérative d'Etudes techniques rurales), de Lons-le-Saunier : surélévation d'un étage en 1969 (pour un nouvel internat) puis construction d'un corps en retour d'équerre au sud-ouest en 1975-1976. En 1990, l'école s'étend par l'achat d'un immeuble situé dans l'angle de la rue Pasteur, entre les numéros 10 et 12 (ancien bâtiment de l'usine de menuiserie-ébénisterie Gauthier, repris par la suite par les sociétés Girod, Cottet puis Seiller ; voir ce dossier), destiné à abriter salle de sport, cantine, salles diverses et foyer. En 2003, partagé entre ses deux sites, le collège Notre-Dame compte 460 élèves (dont seulement 98 sont Moréziens) : 220 en maternelle et dans le primaire, 240 collégiens.
- 1er quart 20e siècle
- 3e quart 20e siècle
- 4e quart 20e siècle
Coopérative d'Etudes techniques rurales (CETR), cabinet d'architecture de Lons-le-Saunier (Jura). XXe siècle.
Chanoine Fusier. 19e siècle.
Description
L'immeuble sur rue, aux murs en moellons calcaires enduits, compte un sous-sol et trois étages carrés, le dernier (daté de 1969) séparé des autres par une corniche en béton et protégé par un toit à longs pans à pignon couvert. Les étages sont desservis par un escalier dans oeuvre tournant à retours avec jour, en bois, et par un escalier métallique en vis récemment implanté dans la cour. Le bâtiment de 1976, en béton et coiffé d'un toit en appentis, se compose d'un préau ouvert surmonté de deux étages de logements, le premier donnant de plain-pied sur la rue Pasteur.
- calcaire
- béton
- moellon
- enduit
- métal en couverture
- sous-sol
- rez-de-chaussée
- 3 étages carrés
- élévation à travées
- escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours avec jour, en charpente
- escalier de distribution extérieur, escalier en vis, en charpente métallique cage ouverte
- sculpture
Source(s) documentaire(s)
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Plan-masse et de situation.
Plan-masse et de situation. Extrait du plan cadastral, 1980, section AI, échelle 1:1000. -
Plan-masse et de situation.
Plan-masse et de situation. Extrait du plan cadastral, 1980, section AI, échelle 1:1000.
À voir
Informations complémentaires
- cour
- préau
- logement
- mur de soutènement
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine