Cité ouvrière Japy dite cité du Maroc ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté

Historique

Cette cité ouvrière est construite entre 1910 et 1930 par la société des Filatures et Tissages Japy, qui exploite l'usine textile voisine (IA00025303). Elle se compose d'une trentaine d'habitations, abritant de un à six logements. La plupart de ces logements ont été édifiés pour le compte de la société immobilière des Habitations à Bon Marché de la Champagne, contrôlée par Marcel et Philippe Japy. Ils ont ensuite été vendus à des particuliers.

Période(s)

Principale :

1er quart 20e siècle
2e quart 20e siècle

Illustrations

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Description

Cette cité est construite autour de rues nouvellement aménagées, et baptisées rues de la Champagne, des Carrons, de la Croze, d'Echelotte et du Maroc. Le premier ensemble, édifié par la société immobilière de la Champagne entre 1910 et 1917, comprenait six logements doubles et un immeuble de huit logements, achevé en 1917 et situé au n° 13 à 25 rue des Carrons. Construites en moellon de calcaire enduit, les maisons jumelles (1 à 15 rue de la Champagne et 5-7 rue des Carrons) disposent d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée surélevé et d'un étage de comble, alors que l'immeuble possède un étage carré supplémentaire. La maison jumelle située aux n°9-11 rue des Carrons a été rasée. Vers 1913-1917, un second ensemble voit le jour le long des rues de la Croze et d'Echelotte. Il comprend 13 maisons - individuelles et jumelles - vraisemblablement destinées à loger des cadres de la filature. Construites en moellon de calcaire enduit, ces demeures comprennent fréquemment un sous-sol et un rez-de-chaussée surélevé, avec un étage en surcroît pour les maisons doubles ou un étage carré pour les logements individuels. Un troisième ensemble, comprenant sept maisons jumelles, est construit au sud du précédent vers 1928-1929 (21 à 31 rue de la Champagne, 25 à 31 rue d'Echelotte et 9 à 15 rue du Maroc). Disposant d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée surélevé et d'un étage en surcroît, ces habitations sont construites en parpaing de mâchefer enduit. Cet ensemble, ainsi que l'atteste la matrice cadastrale, est parfois appelé "groupe Roudet", du nom d'un entrepreneur du bâtiment installé dans la ville voisine d'Audincourt. Trois immeubles collectifs, situés aux n° 12 à 34 de la rue du Maroc et abritant chacun quatre logements, ont été bâtis vers 1929-1930. Ils sont dénommés Cités Miglierina I, II et III, vraisemblablement du nom d'un entrepreneur local. Leur élévation comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble. La matrice cadastrale signale enfin deux "baraques A et B", achevées en 1917 rue du Maroc, et dont une seule, quoique très modifiée, subsiste aujourd'hui.

Murs :

calcaire
résidu industriel en gros oeuvre
moellon
enduit

Toit :

tuile mécanique

Etages :

sous-sol
rez-de-chaussée surélevé
1 étage carré
étage en surcroît
étage de comble

Source(s) documentaire(s)

Documents d’archives

3 P 232/3 Matrices des propriétés bâties (1882)
Archives départementales du Doubs, Besançon, 3 P 232/3 Matrices des propriétés bâties (1882)
Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 232/3
3 P 232/6 et 232/7 Matrices des propriétés bâties (1910)
Archives départementales du Doubs, Besançon, 3 P 232/6 et 232/7 Matrices des propriétés bâties (1910)
Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 232/6 et 232/7

Bibliographie

Daudey, Marcel. Exincourt : un village, origine et développement : du XIIe au XXe siècle. - Exincourt : Mairie, 1988.
Daudey, Marcel. Exincourt : un village, origine et développement : du XIIe au XXe siècle. - Exincourt : Mairie, 1988.

À voir

Informations complémentaires

Thématiques :

patrimoine industriel du Doubs

Aire d’étude et canton : Pays de Montbéliard (le)

Dénomination : cité ouvrière

Parties constituantes non étudiées :

jardin