CHAÎNE DE FABRICATION DE SABOTS : 2 MACHINES À TOURNER, MACHINE À USINER PAR COPIAGE, MACHINE À DÉCOUPER PAR SCIE, MACHINE À POLIR, MACHINE À USINER (BANC À AFFÛTER)
70 - Sainte-Marie-en-Chanois
Sur le Breuchin
- Situé dans : Moulin à farine et à huile, puis atelier de sabotier
- Dossier IM70001035 réalisé en 2005
- Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Historique
Les machines ont été achetées (neuves ?) par François Bresson lorsqu'il a monté son atelier en 1942. Elles ont vraisemblablement été mises en jeu par une turbine hydraulique Comelor (Fougerolles, 70) de 25 ch, remplacée par un moteur électrique Alsthom de 5 ch daté 1952, et placé dans le plancher séparant le rez-de-chaussée de l'étage. Une petite scie alternative horizontale, montée sur un châssis à roue et actionnée par un moteur électrique Barnier (Lille, 59) de 15 ch, ainsi que la turbine (hors d'usage), ont été déposées sous l'auvent à l'extérieur. Le polissoir à bande vertical et le banc d'affûtage, permettant la maintenance des outils métalliques, ont été mis au point sur place.
Période(s)
Principale :
- 1ère moitié 20e siècle
Auteur(s) & personnalité(s)
Constructeur à Fouchambault (Nièvre).
Constructeur à Bourges (Cher).
A. Baudin, constructeur à Lurcy-Levy (Allier).
Description
Cette chaîne de fabrication comprend six machines - permettant de réaliser toutes les phases d'élaboration du sabot -, réparties au rez-de-chaussée et à l'étage carré de l'ancien atelier du moulin. La scie à ruban J. Guilliet - Egré et Cie (Fouchambault, 58), le tour à reproduire et une machine à tourner (tour à cuillères ou videuse), tous deux de marque Bonneau - Schwartz et Cie (Bourges, 18) sont implantées au rez-de-chaussée. Le premier étage abrite un second tour à cuillères de marque A. Baudin (Lurcy-Levy, 03), un polissoir à bande et un banc d'affûtage. L'ensemble était entraîné par un moteur électrique Alsthom (Belfort, 90). Le bois de bouleau ou de platane était débité en billes d'une quarantaine de centimètres à l'aide de la scie à ruban, ébauchant la forme du sabot. Celui-ci est fixé dans le tour à reproduire (à une place), qui donne la forme extérieure. L'intérieur du sabot est ensuite creusé sur le tour à cuillère (ou videuse). Les travaux de finition sont opérés manuellement : façonnage de l'intérieur avec une gouge, affinage de la pointe à l'aide d'un paroir fixé sur un établi, ornementation (décor incisé), polissage et peinture ou vernissage éventuels. Un tour à meuler et un tour à bois horizontal - n'entrant pas dans cette chaîne et actionné par un moteur électrique L. Gellé (Paris) - ont été installés à l'étage pour l'usage personnel du sabotier. L'atelier renferme un autre moteur électrique (déposé) de marque Ch. Roulland (Vincennes, 94).
Catégories :
- industrie du bois
Structures :
- fonctions successives
Informations complémentaires
Thématiques :
- patrimoine industriel de la Haute-Saône
Aire d’étude et canton :
Haute-Saône
Dénomination :
machine à tourner, machine à usiner par copiage, machine à découper par scie, machine à polir, machine à usiner
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
