BARRAGE DU RÉSERVOIR DE CERCEY (CANAL DE BOURGOGNE)
21 - Thoisy-le-Désert
Cercey
- Dossier IA21004571 réalisé en 2011
- Auteur(s) : Cécile Lestienne, Virginie Malherbe, Aurélie Lallement
Historique
L'année 1834 voit l'achèvement du barrage en terre avec revêtement de pierre sèche sur les talus intérieurs : les travaux sont adjugés le 27 février à Jean-Baptiste Reymond (parfois orthographié Rémond) de Cercey, toujours sous la direction de l'ingénieur Bonnetat. La maison de garde est projetée le 12 février 1837 par l'ingénieur ordinaire Alexandre Collin : "pour veiller convenablement à la conservation des digues" et aussi "à cause du manque d'habitations à proximité de ce lieu". L'ensemble de la digue est réparé voire consolidé à plusieurs reprises pendant la 2e moitié du 19e siècle : en 1841 et pendant les années suivantes à cause de glissements et éboulements dont un "attribué aux pluies abondantes " sur le talus extérieur, en 1867-1868 avec des contreforts pour la reconstruction d'une partie du perré, en 1887 pour la consolidation de l'ensemble (travaux adjugés le 28 juillet à Ernest Guyot et à Henri Jacquemard de Castel -ou Châtel- dans le Jura). (Sources : Archives nationales, F14 12521 ; Archives départementales de la Côte-d'Or SM art. 21 837, XIII S 1 a / 40, XIII S 1 a / 41 ; XIII S 1 a / 42 ; Bibliographie sélective : Jean-François Bligny, Le sommet du canal de Bourgogne. Pouilly-en-Auxois : Office de tourisme du Canton de Pouilly-en-Auxois, [1998] ; Jean-Louis Bordes, Les barrages-réservoirs : du milieu du XVIIIe siècle au début du XXe siècle en France. Paris : Presses de l'Ecole nationale des ponts et chaussées, 2005 ; L'alimentation en eau du canal de Bourgogne. Le Bon pays d'Auxois, bulletin de l'Association "Connaissance et tradition", n° 1, 1994, p. 50-57).
Période(s)
Principale :
- 2e quart 19e siècle
Date(s)
1837 :
daté par source
Description
Le barrage de Cercey se compose de plusieurs éléments. 1 - Une digue principale construite en terre, recouverte, en face amont, de pierre sèche et de granit sur la partie gauche et de maçonnerie sur la partie droite. 2 - Une digue secondaire en terre, la cuvette naturelle n'étant pas assez grande. 3 - Un déversoir ou "évacuateur de crue" à l'extrémité droite de la digue principale. Construit en maçonnerie, il est commandé par trois vannes. Il est suivi d'un "dissipateur d'énergie", soit trois paliers maçonnés permettant de casser le flux de l'eau déversée ensuite dans une rigole maçonnée rejoignant la sortie d'eau de la décharge de fond. 4 - La décharge de fond, soit un aqueduc de vidange du réservoir placé au centre de la digue principale. Les eaux issues de cette décharge de fond sont rejointes au pied de la digue par celles du déversoir : elles forment un ruisseau se jetant dans l'Armançon et alimentent le canal de Bourgogne au bief 10 du versant Yonne (IA21003620). 5 La tour de prise d'eau de la digue secondaire. Actionnée par une vanne, elle permet l'alimentation de la rigole de Cercey (IA21004573).
Murs :
- calcaire
- pierre de taille
Source(s) documentaire(s)
-
BLIGNY, Jean-François. Le sommet du canal de Bourgogne. Pouilly-en-Auxois : Office de tourisme du Canton de Pouilly-en-Auxois, [1998].
BLIGNY, Jean-François. Le sommet du canal de Bourgogne. Pouilly-en-Auxois : Office de tourisme du Canton de Pouilly-en-Auxois, [1998]. -
BORDES Jean-Louis. Les barrages-réservoirs : du milieu du XVIIIe siècle au début du XXe siècle en France. Paris : Presses de l'Ecole nationale des ponts et chaussées, 2005.
BORDES Jean-Louis. Les barrages-réservoirs : du milieu du XVIIIe siècle au début du XXe siècle en France. Paris : Presses de l'Ecole nationale des ponts et chaussées, 2005. -
L'alimentation en eau du canal de Bourgogne. Le Bon pays d'Auxois, bulletin de l'Association Connaissance et tradition, n° 1, 1994.
L'alimentation en eau du canal de Bourgogne. Le Bon pays d'Auxois, bulletin de l'Association Connaissance et tradition, n° 1, 1994.
À voir
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Informations complémentaires
Thématiques :
- canaux de Bourgogne
Aire d’étude et canton :
Bourgogne
Dénomination :
barrage
Parties constituantes non étudiées :
- vanne
- déversoir de superficie
- déversoir de fond
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
