Télécharger la version PDF

AUBERGE PUIS CAFÉ DU GROS TILLEUL ET ATELIER D'HORLOGERIE CHATELAIN OU DU COMPTOIR FRANÇAIS D'HORLOGERIE

25 - Les Écorces

  • Dossier IA25001259 réalisé en 2013 revu en 2014
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Façade antérieure : enseigne et baies des trois travées centrales. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Une petite bâtisse est attestée sur le plan cadastral napoléonien de 1812 (D 41). Appartenant au lieutenant de douane Victor Alphonse Courbet au cours du 4e quart du 19e siècle, elle passe à en 1900 à Joseph Auguste dit Constant Jacquot (1867-?). En 1901, comme en témoigne la date portée sur le linteau de l'entrée entre les initiales CJ et LB (Constant Jacquot et Léa Bride sa femme, mariés en 1892), Jacquot fait construire le bâtiment actuel dans lequel il ouvre l'auberge dite du Gros Tilleul. Celle-ci devient propriété en 1927 de Léon Vieillard jeune, fromager puis cultivateur, en 1935 d'un autre cultivateur Paul Goguely, en 1938 de la veuve de Paul Chatelain (née Gabrielle Dromard). Mme Chatelain reprend la gestion du café du Gros Tilleul, auparavant tenu par Gaston Jeannin (de 1927 à 1929), Léon Vieillard (1929-1935) puis Louis Jacquet (1935-1938). Le 1er avril 1952, son fils Jean ouvre dans le bâtiment un petit établissement horloger, la Sarl Comptoir français d'Horlogerie, qui commercialise sous la marque Codex des montres en tous genres (d'un format de 5 1/4 à 18 lignes). Cette société ne dure pas et dès 1953 ou 1954, Jean Chatelain exploite une affaire en nom personnel. Lorsque sa mère vend son café en 1957, il part tenir une bijouterie à Dijon. Le nouvel acquéreur est Denis Ethalon, menuisier installé à son compte en 1945, qui aménage son atelier à l'arrière du bâtiment principal. Son fils Henri lui succède en 1968, qui fait construire cette année un nouvel atelier au nord-ouest (cadastré 2013 AC 243). Le bâtiment abrite maintenant des logements.
Période(s)
Principale :
  • 1er quart 20e siècle
Date(s)
1901 : porte la date

Description


L'ancien café a des murs en moellons calcaires enduits (avec essentage de tôle à l'ouest), un étage carré et un comble à surcroît desservis par un escalier dans-oeuvre. Le bâtiment situé derrière lui, servant de garage, d'habitation et d'atelier, est en parpaings de béton protégés par un enduit partiel. Il comporte un étage carré et un comble, accessibles par un escalier extérieur récent en béton. Les deux constructions sont coiffées d'un toit à longs pans, pignons couverts et couverture en tuiles mécaniques. Le nouvel atelier a des murs en parpaings de béton laissés apparents, un étage carré et un toit à longs pans protégé par des plaques de ciment amiante.
Murs :
  • calcaire
  • béton
  • moellon
  • parpaing de béton
  • enduit
  • essentage de tôle
  • enduit partiel
Toit :
  • tuile mécanique
  • ciment amiante en couverture
Etages :
  • 1 étage carré
  • comble à surcroît
Elévation :
  • élévation à travées
Escalier :
  • escalier dans-oeuvre,
  • escalier de distribution extérieur,
Energie utilisée :
  • énergie électrique achetée

Source(s) documentaire(s)

  • 3 P 215 Cadastre de la commune des Écorces (1812-1962)
    3 P 215 Cadastre de la commune des Écorces (1812-1962)- 3 P 215/1 : Registre des états de sections (1812)- 3 P 215/2-3 : Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties (1823-1914)- 3 P 215/4 : Matrices cadastrales des propriétés bâties (1882-1910)- 3 P 215/6 : Matrices cadastrales des propriétés bâties (1911-1962)
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 215
  • 50 J 22 Syndicat de fabricants d'horlogerie de Besançon. Correspondance avec les fabricants, 1948-1967
    50 J 22 Syndicat de fabricants d'horlogerie de Besançon. Correspondance avec les fabricants, 1948-1967
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 50 J 22
  • 3 P 703 Plan cadastral parcellaire de la commune des Écorces, 1812
    3 P 703 Plan cadastral parcellaire de la commune des Écorces [...] terminé sur le terrain le 8 mai 1812 [...] par M Philibert géomètre du cadastre
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 703
  • 920. Les Ecorces [façade antérieure, de trois quarts gauche], entre 1903 et 1913
    920. Les Ecorces [façade antérieure, de trois quarts gauche], carte postale, par Ch. Simon, [entre 1903 et 1913], Ch. Simon éd. à Maîche et Ornans. Porte la date 13 août 1913 au verso.
    Lieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces
  • [Façade latérale droite], entre 1903 et 1913. La femme serait Léa Bride et l'homme derrière elle Constant jacquot (?).
    [Façade latérale droite], carte photographique, s.n., [entre 1903 et 1913]. Porte la date 1913 au verso. La femme serait Léa Bride et l'homme derrière elle Constant jacquot (?).
    Lieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces
  • Groupe d'animation des Écorces. Raconte-moi Les Écorces, 2002
    Groupe d'animation des Écorces. Raconte-moi Les Écorces. - Les Écorces : s.n. [GRANEC], 2002. 163 p. - [2] cartes dépl. h.t. : ill. ; 30 cm. Numéro spécial de la revue trimestrielle Raconte-moi Les Ecorces, édité en décembre 2002 à l'occasion de la sortie du n° 100
  • Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche, 2007
    Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche. - Maîche : M. Simonin, 2007. 143 p. : ill. ; 30 cm.
  • Cuenot Albert et sa femme, née Morel (témoignage oral)
    Cuenot Albert et sa femme (née Morel), anciens horlogers, société Léon Cuenot et ses Fils. Les Ecorces

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel du Doubs
Aire d’étude et canton : Pays horloger (le)
Dénomination : auberge, café, atelier
Parties constituantes non étudiées :
  • atelier de fabrication
  • logement
  • garage
Carte interactive
Haut de page