3 INSTRUMENTS DE MESURE DU TEMPS ET D'ENREGISTREMENT (CHRONOGRAPHES BELIN)
25 - Besançon
La Bouloie - Observatoire - 34, 36, 41 à 43 avenue de l' Observatoire
- Situé dans : Observatoire
- Dossier IM25001852 réalisé en 2001 revu en 2008
- Auteur(s) : Françoise Le Guet Tully, Anthony Turner, Delphine Issenmann, Jean Davoigneau, Laurent Poupard
Historique
Ouvert le 4 août 1885, le service chronométrique doit "fabriquer l'heure" à l'aide de sa lunette méridienne, la distribuer sur le site, en ville et auprès d'abonnés, et comparer les chronomètres déposés par les horlogers aux pendules de l'observatoire. Pour s'assurer de la bonne marche de ses pendules, il s'équipe dans les années 1930 de chronographes imprimants Belin, attachés notamment à la surveillance des horloges Leroy à pression constante, dont la première est acquise en 1932, puis des horloges radioélectriques Belin, pour lesquelles est construit en 1939 le pavillon dit "des horloges à diapason". Il se dote en 1953 d'un laboratoire d'essais (actuellement utilisé comme garage), à l'est du pavillon de la méridienne, où le matériel Belin est alors en partie transféré. Le chronographe utilisé pour la comparaison des horloges avec les signaux horaires reçus à l'aide de postes radio (TSF) est remplacé par un oscillographe en novembre 1959. Les trois appareils conservés sont représentatifs de la deuxième génération des instruments de la "chaîne du temps" identifiée à l'observatoire de Besançon.
- 1er quart 20e siècle
- 2e quart 20e siècle
Description
- astronomie
- acier, Array
- fonte de fer, Array
- fer, Array
- aluminium, Array
dimensions non prises
Source(s) documentaire(s)
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[Chronographes Belin (au premier plan) et horloges à diapason (à l'arrière-plan)], 1948.
[Chronographes Belin (au premier plan) et horloges à diapason (à l'arrière-plan)], photographie, s.d. [1948]Lieu de conservation : Archives de l'Observatoire, Besançon -
[Chronographes Belin (au premier plan) et horloges à diapason (à l'arrière-plan)], milieu 20e siècle.
[Chronographes Belin (au premier plan) et horloges à diapason (à l'arrière-plan)], photographie, s.n., s.d. [milieu 20e siècle].Lieu de conservation : Archives de l'Observatoire, Besançon
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Davoigneau, Jean ; Le Guet Tully, Françoise ; Poupard, Laurent ; Vernotte, François. L’Observatoire de Besançon : les étoiles au service du temps, 2009
Davoigneau, Jean ; Le Guet Tully, Françoise ; Poupard, Laurent ; Vernotte, François. L’Observatoire de Besançon : les étoiles au service du temps / photogr. Jérôme Mongreville avec la collab. d’Yves Sancey ; cartogr. André Céréza. - Lyon : Lieux Dits, 2009. 80 p. : ill. ; 22 cm. (Parcours du patrimoine ; 349) -
Bonneau, M. Détermination astronomique de l’heure et de la latitude à l’astrolabe impersonnel et heures demi-définitives de réception des signaux horaires en 1959, 1965
Bonneau, M. Détermination astronomique de l’heure et de la latitude à l’astrolabe impersonnel et heures demi-définitives de réception des signaux horaires en 1959. Annales de l’Observatoire de Besançon. Astronomie et Géophysique, Nouvelle série, t. VI, 1965, p. 1. -
Evans, Rand B. Chronograph. Instruments of Science : an Historical Encyclopedia, 1998
Evans, Rand B. Chronograph. Instruments of Science : an Historical Encyclopedia. - Londres : The Science Museum, New York : National Museum of American History, 1998.
À voir
Informations complémentaires
Inventé aux Etats-Unis au début des années 1870, le chronographe astronomique est rapidement utilisé en Grande-Bretagne puis dans le reste de l’Europe. Il se compose d’un cylindre enregistreur recouvert de papier, auquel un mécanisme d’horlogerie transmet un mouvement de rotation uniforme. Relié électriquement à l’horloge d’un cercle méridien, il enregistre à l’aide d’une plume les intervalles de temps correspondant aux battements du pendule.
Il permet également le report sur le papier d’instants déterminés par l’observateur : au lieu de regarder le cadran de l’horloge et d’écouter l’aiguille des secondes pour noter l’instant de passage d’un astre au méridien (« méthode œil et oreille »), l’astronome garde l’œil rivé à l’oculaire et active manuellement un « toppeur ». Sa tâche est ainsi facilitée et la détermination de l’instant du passage gagne en précision. Le chronographe peut aussi enregistrer la marche des régulateurs astronomiques. Les générations successives de chronographes, de technologies différentes, ont permis d’augmenter considérablement la précision des observations.
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