Architecture rurale du Charolais-Brionnais
Inséré entre le Massif Central, le Morvan et les Monts du Beaujolais, le Charolais-Brionnais est principalement constitué de plateaux. Son relief, d’altitude moyenne, est marqué par le trajet de la Loire et de ses affluents, l’Arroux, la Bourbince et l’Arconce. Le Charolais est constitué de reliefs séparés par des vallées secondaires dont les cours d’eau alimentent la rivière Arconce. Le Brionnais est un complexe de plateaux de faible altitude (250 à 350 m), sillonnés également par de nombreuses vallées (Bourbince, Oudrache, Arroux).
Les terres agricoles représentent 70 % de la surface de la majorité des communes. L’activité économique est orientée principalement vers l’élevage bovin, pratiqué majoritairement dans de petites ou moyennes exploitations familiales. Le bâti se caractérise par son implantation en hauteur, aux sommets ou à mi-pente des coteaux dominant les vallées. L’habitat est très dispersé et seuls quelques bourgs anciennement fortifiés – Bois-Sainte-Marie, Charolles, Marcigny, Saint-Christophe-en-Brionnais et Semur-en-Brionnais – présentent une silhouette groupée. En dehors de ces quelques exceptions, le territoire est ponctuée de modestes villages et de fermes isolées.
À l’occasion de la candidature du Pays Charolais-Brionnais à l’inscription sur la liste du Patrimoine mondial, un inventaire de l’architecture rurale a été réalisé par le pôle d'équilibre territorial et rural, en collaboration avec le service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Dans ce cadre, 30 communes ont été étudiées en 2018 et 2019.