USINE DE BONNETERIE ET DE CONFECTION BALLAY, ACTUELLEMENT LOGEMENTS ET IMMEUBLE DE BUREAUX
70 - Plancher-Bas
rue de la Libération
- Dossier IA70000167 réalisé en 2005
- Auteur(s) : Raphaël Favereaux

Historique
La bonneterie est construite à l'extrême fin du 19e siècle, vraisemblablement par Célestin Ballay, à l'emplacement d'un ancien moulin à tan appartenant en 1835 à Auguste, Jean-Baptiste et François-Xavier Peroz. Elle est agrandie vers 1907 d'un atelier de tissage. L'usine est dite "Manufacture de bonneterie de coton, de laine et de soie Jules Ballay" en 1918, et produit des chaussettes, caleçons et chandails. Dirigée par Jules Ballay dans l'entre-deux-guerres, la bonneterie fabrique, à l'aide de métiers rectilignes, des bonnets de nuit, des camisoles, des culottes à boutons et des corsets. Elle s'équipe de métiers circulaires au début des années 1950 et commence la production de T-shirts. En 1967, elle fabrique des sous-vêtements pour adultes et enfants, essentiellement à base de coton. A la retraite de Georges Ballay en 1988, la bonneterie est reprise pendant quelques années par une entreprise textile de Baume-les-Dames (25), mais ferme ses portes dans les années 1990. Les bâtiments ont été achetés par un particulier en 2001 et convertis en bureaux et logements. La cheminée et la salle des machines ont été détruites. Une chaudière à vapeur est attestée en 1904. Une turbine est en fonctionnement dans les années 1950. La bonneterie emploie 150 ouvriers vers 1914, 35 en 1918, 60 personnes en 1931 et 40 dans les années 1960.
- 4e quart 19e siècle
- 1er quart 20e siècle
Description
L'atelier de bonneterie originel, construit en moellon de grès enduit, comprend un étage de soubassement, deux étages carrés et un étage en surcroît. Il abritait dernièrement les bureaux, la chaufferie, un entrepôt industriel et des garages. Adossé au pignon sud, le second atelier abritait une salle de tissage et de bobinage au rez-de-chaussée, l'atelier de confection au premier étage et l'atelier de conditionnement et l'expédition au second niveau. Le logement patronal est construit en moellon de grès enduit : il comprend un étage de comble et un toit à croupes, originellement couvert en ardoise.
- grès
- moellon
- enduit
- tuile mécanique
- étage de soubassement
- 2 étages carrés
- étage en surcroît
- énergie hydraulique produite sur place
- énergie thermique produite sur place
- énergie électrique achetée
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel de la Haute-Saône
- atelier de fabrication
- atelier de conditionnement
- entrepôt industriel
- garage
- chaufferie
- logement patronal
- bureau
- bief de dérivation
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine