TUILERIE, BRIQUETERIE DITE TUILERIE DURAND PUIS GUICHARD
39 - Saint-Aubin
Le Petit Bois - Aumur - rue d' Aumur
- Dossier IA00125807 réalisé en 1988
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
En 1838, Crestin construit au lieu-dit le Canton (1980 Al 101) une tuilerie-briqueterie qui disparaît rapidement. Ses droits sont rachetés par Claude Durand. Autorisé par une ordonnance royale en juin 1846 et un arrêté préfectoral le 4 septembre de la même année, celui-ci la transfère au lieu-dit Corvée l'Etonnée. L'affaire est en expansion grâce à Louis-Léon Durand (1844-1920) et surtout, à la fin du siècle, grâce à son fils, Amédée Durand (ou Durand-Breton), futur directeur de la tuilerie de Commenailles. Assisté de l'un de ses parents, Bossard-Hulaire, ingénieur installateur d'usines à Dijon, celui-ci construit des fours, avec cuisson à la houille (un four Hoffmann ?), et les bâtiments actuels, installe une machine à vapeur, deux paires de meules et un éphémère atelier de poterie. Des brevets d'invention sont obtenus en 1913 pour une "tuile plate à emboîtements, destinée à empêcher le passage de la neige" et pour sa mise en forme lui permettant de "prendre un aspect de toiture en petites tuiles à bord apparent arrondi, rectiligne, en coeur ou autre". L'affaire est cependant liquidée vers 1910, après faillite. Rachetée par le beau-frère de Durand, Léon Guichard, elle ferme en 1914. Vers 1925, la propriété est acquise par la maison Rosin, de Nuits-Saint-Georges, qui tente de fabriquer des objets de luxe en poterie. La terre n'étant pas d'assez bonne qualité, les activités sont définitivement arrêtées en 1928. La cheminée est démontée vers 1946. Actuellement, les bâtiments sont abandonnés et tombent en ruine.
- 2e quart 19e siècle
- 4e quart 19e siècle
Description
Logement patronal : sous-sol, élévation à travées, toit à croupes couvert de tuiles mécaniques plombifères noires. Atelier de fabrication : murs en moellon calcaire et brique avec remploi de chaufferettes défectueuses. Murs en béton pour l'appentis, sur le côté nord-est, qui abrite le système de tirage de deux fours. Oculus au niveau du sol, baies en arc segmentaire et en arc plein cintre pour le mur pignon sud-est. ; surface du site en m2 : 54 940
- calcaire
- brique
- béton
- moellon
- enduit partiel
- tuile mécanique plombifère
- sous-sol
- 1 étage carré
- charpente en bois apparente
- élévation à travées
- baie rectangulaire
- baie avec arc segmentaire
- baie avec arc plein cintre
- oculus
- énergie thermique
- produite sur place
Source(s) documentaire(s)
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Brevet d'invention n° 451.351. Tuile plate à emboîtements, 13 septembre 1912
Brevet d'invention n° 451.351. Tuile plate à emboîtements, 13 septembre 1912. Document accessible en ligne via la base Brevets de l'Institut national de la Propriété industrielle : https://bases-brevets.inpi.fr/fr/document/FR451351.html (consultation : 20 mars 2020) -
1ère addition (n° 17.596) au brevet d'invention n° 451.351. Tuile plate à emboîtements, 26 avril 1913
1ère addition (n° 17.596) au brevet d'invention n° 451.351. Tuile plate à emboîtements, 26 avril 1913. Document accessible en ligne via la base Brevets de l'Institut national de la Propriété industrielle : https://bases-brevets.inpi.fr/fr/document/FR17596E.html (consultation : 20 mars 2020)
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Tuilerie Guichard, St-Aubin (Jura).
Tuilerie Guichard, St-Aubin (Jura). Carte postale, s.d. [1er quart 20e siècle, entre 1910 et 1914], par Perron (photographe)Lieu de conservation : Collection particulière
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel du Jura
- atelier de fabrication
- four industriel
- logement patronal
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine