Pont routier isolé du Colombier (canal du Nivernais) ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté

Historique

Le pont du Colombier est cité dans un rapport de l'ingénieur en chef du canal, daté du 28 mars 1832 : "Une partie des parcelles appartient aux habitants de Vincelles et l'autre à ceux de Cravant et les parcelles des uns et des autres étant très mélangées trois ponts ne nous ont pas paru être trop pour établir la communication entre l'île et le continent, nous avons fait l'un à l'extrémité sur l'écluse de Vincelles, l'autre à 1200 mètres au dessus sur l'écluse de Rivotte et le troisième qui est celui du Colombier à 1500 mètres environ au dessus de l'écluse de Rivotte vers la partie supérieure de l'île. Nous soumettons à M. le directeur général cette disposition qui nous semble bonne et susceptible d'être approuvé par lui. [...] Nous proposons à M. le Directeur général des Ponts et Chaussées d'approuver la construction du pont en pierre du Colombier." (Archives nationales, F14 6990). En outre, on note la présence du pont du Colombier sur un plan général du canal entre Merry et Cravant, daté du 13 septembre 1860. (Archives nationales, F14 6991)

Période(s)

Principale :

19e siècle

Illustrations

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Description

Pont permettant une desserte locale, certainement celle de l'ancien site d'écluse de Cravant situé sur la rive droite. Il se compose de culées en moellon, d'un tablier et de garde-corps en métal. En aval du pont, sur la rive gauche, borne de petit gabarit portant l'indication suivante : "157".