ORGUE (GRAND ORGUE)
25 - Besançon
rue de la Bibliothèque
- Dossier IM25001448 réalisé en 1985 revu en 1994
- Auteur(s) : Stéphane Ponard, Muriel Jenzer, Bernard Pontefract
Historique
En 1808, Louis Geib de Bouxwiller (67) réalisa un orgue à un seul clavier. En 1838, les frères Callinet (Joseph Callinet d'après la saisie informatique des objets classés) le reconstruisirent en en remployant certains jeux : l'instrument comprenait désormais deux claviers et un pédalier. En 1870, Nicolas Verschneider ajouta un clavier de récit. A la fin du 19e siècle, Henri Didier améliora le récit et la pédale. Enfin, en 1942, la maison Jacquot Lavergne procéda à une importante transformation : installation de la boîte expressive du récit. La voix céleste du grand orgue a été remplacée par un nasard (d'après des informations fournies par Maurice Moerlen).
- 1er quart 19e siècle
- 2e quart 19e siècle
- 3e quart 19e siècle
- 4e quart 19e siècle
- 2e quart 20e siècle
Louis Geib, facteur d'orgues à Bouxwiller (Bas-Rhin). Il réalisa l'orgue de l'église Saint-Maurice de Besançon (Doubs) en 1808.
Date de naissance : 1818 - date de décès : 1899
Nicolas Verschneider (1818-1899), facteur d'orgues à Remering-lès-Puttelange (Moselle). En 1874, il a réalisé avec Jean-Georges Krempf l'orgue de l'église Saint-Jean-Baptiste de Giromagny (Territoire de Belfort).
Henri Didier, facteur d'orgues à Epinal (Vosges). En 1989, il a construit l'orgue de l'église paroissiale Saint-Pierre (collégiale Saint-Maimboeuf) de Montbéliard (Doubs).
Manufacture Jacquot-Lavergne installée à Rambervillers (Vosges). Entreprise née en mai 1936 de l'association de trois facteurs d'orgues : Ernest-Théodore Jacquot (1876-1945), son fils Pierre (1901-1981) et René Lavergne (1900-1975)
Date de naissance : 15/11/1795 - date de décès : 13/07/1857
Facteur d'orgues à Rouffach (Alsace). Fils de François Callinet (1754-1820), frère de Claude-Ignace Callinet (1803-1874).
Description
L'orgue, à transmission mécanique, est composé de 3 claviers de 54 notes et d'1 pédalier de 30 notes. Le buffet du grand orgue est formé de 3 tourelles reliées par 2 plates-faces rectangulaires divisées en 2 parties. Le soubassement est orné, sur sa partie supérieure, d'une frise de glyphes et d'une rangée d'oves et de fers de lance. Le motif se poursuit au-dessus des culots à feuillages qui soutiennent les tourelles. Celles-ci sont surmontées de vases sculptés, leurs faces latérales sont agrémentées d'ailerons à volutes. Les claires-voies, décorées de guirlandes, supportent une horloge. Le buffet du positif comprend seulement 2 tourelles reliées par une grande plate-face divisée en 3 parties. Les tourelles reposent sur des culots simplement moulurés, les vases qui les couronnent sont assez allongés et sobrement décorés. Ainsi, il apparaît que le buffet du grand orgue est encore traité dans le goût de la fin du 18e siècle, tandis que celui du positif suggère, par son décor simplifié, une composition plus tardive.
- facture d'orgue
- menuiserie
- sculpture
- plan rectangulaire
- élévation droit
- ornementation feuillage volute culot aileron urne guirlande glyphe ove fer de lance
Informations complémentaires
- orgues de Franche-Comté
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine