MAGASIN DE COMMERCE PUIS ATELIER D'HORLOGERIE CODHOR PUIS CHRISTIAN BERNARD
25 - Maîche
4 rue de la Batheuse
- Dossier IA25001398 réalisé en 2015
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
Louis Hograindleur, qui tient une crèmerie près de l'église, se fait construire une maison (au 6 rue de la Batheuse) au début des années 1960 puis en 1966, juste à côté, un magasin dans lequel il transporte son commerce. Lui succède vers 1978 la société Codhor, créée en 1964 par Claude Miette et issue de la coopérative d'horlogers-bijoutiers Centralisation horlogère (marque Centhor), regroupant des professionnels de toute la France. Cette dernière a été fondée vers 1938-1939 par Gabriel Dodane, établi à Paris (dans le 3e arrondissement, 42 rue de Bretagne puis 15 rue Pastourelle) pour y vendre les montres fabriquées à Morteau (au 4 rue des Acacias) par son père (Charles) et son frère (Pierre). Codhor, qui se déplace dans le quartier de la Défense, va développer son réseau de points de vente et investir l'espace publicitaire dans les années 1980 avec son slogan : « Codhor, j’adhor ! ». A Maîche, elle ouvre dans l'ancien magasin un petit atelier de réparation, où trois ou quatre personnes travaillent sous la direction de Jean-Claude Lutti (le rhabillage était auparavant pratiqué chez lui par Paul Vallat), puis elle quitte les lieux en 1980 pour l'ancienne usine Roch Frères, au 14 rue de Goule. Elle est remplacée en 1982 par une petite unité de montage de montres à quartz de la société de bijouterie Christian Bernard, créée en 1973 en région parisienne par Bernard Nguyen, lequel a lancé en 1976 ses premières collections de bijoux précieux et de montres. L'unité débute avec deux ou trois personnes, sous-traitant le montage à des artisans à domicile, puis prend de l'extension si bien qu'elle déménage dès 1984 pour les locaux de la société Paul Poupeney et Fils, au 7 rue Paul Monnot (elle louera en 1986 un deuxième local dans l'ancienne usine Paul Mauvais et Joseph Rondot du 4 rue de la Gare, puis se fera bâtir en 1990 une usine au 1 rue Victor Mauvais). Le bâtiment connaît peut-être ensuite quelques occupations temporaires, avant d'être loué par l'association d'Aide à Domicile en Milieu rural (ADMR).
Description
En rez-de-chaussée et prolongé vers l'ouest par un corps en appentis, le bâtiment a des murs en parpaings de béton enduits (le pignon sud est protégé par un essentage de matériaux synthétiques) et un toit à longs pans, pignons couverts et couverture en ciment amiante.
- béton
- parpaing de béton
- enduit
- ciment amiante en couverture
- en rez-de-chaussée
Source(s) documentaire(s)
-
Cadastre de la commune de Maîche [1812-1977]
Cadastre de la commune de Maîche [1812-1977]
- Registre des états de sections (1812)
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : Propriétés foncières [1826-1914]
- Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1883-1896 [1882-1910]
- Matrice cadastrale des propriétés bâties [1911-1977]Lieu de conservation : Archives communales, Maîche
-
Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche, 2007
Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche. - Maîche : M. Simonin, 2007. 143 p. : ill. ; 30 cm.
-
Simonin Michel (témoignage oral)
Simonin Michel, ancien horloger, auteur de livres sur Maîche et l'horlogerie du Haut-Doubs. Maîche
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel du Doubs
- atelier de fabrication
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
