MACHINE À RECUIRE
39 - Morez
66 rue de la République
- Situé dans : Usine de lunetterie Gouverneur-Audigier
- Dossier IM39002358 réalisé en 2010 revu en 2011
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
La machine a été fabriquée par les mécaniciens de l'usine dans les années 1980. Elle est dotée d'un moteur de la série KMR, lancée en 1971 par la société VEM (selon sa plaque signalétique, le moteur pourrait dater de 1984 ou 1986). Cette société est née d'une entreprise de fourniture d'électricité fondée en 1908 à côté de Zwickau (Allemagne, land de Saxe) par les frères Alfred et Kurt Stephan et convertie (au début des années 1920 ?) en fabrique de moteurs électriques avant d'être nationalisée en 1947 sous le nom de VEB Elektromotorenwerke Thurm (en 1986 : 3700 employés dans neuf sites pour une production annuelle de 1, 2 million de moteurs électriques).
- 4e quart 20e siècle
Description
La machine sert à recuire l'extrémité des branches de lunettes en fil de bronze, notamment celles dotées d'une tête par les refouleuses L.-D. Odobey Cadet de l'atelier des machines à rétreindre. Elle se compose d'un disque en aluminium, fixé sur l'axe d'un moteur électrique, dont la tranche est perforée à intervalle régulier afin d'accueillir une extrémité de la branche. Le moteur est posé sur un établi dont les quatre pieds et la structure sont formés de cornières en fer boulonnées et le plateau d'une plaque en aggloméré. Sur ce support sont en outre fixés un chalumeau, dont le gaz est fourni par une bouteille de 13 kg de propane, et une plaque métallique verticale protégeant le moteur de la chaleur. Placées par un ouvrier dans les trous du disque en rotation, les branches sont recuites lors de leur passage devant la flamme du chalumeau puis tombent par gravité dans un récipient. Cette opération est plus rapide avec cette machine qui si elle était pratiquée sur celles à souder.
- industrie de mécanique de précision
- produit élaboré d'origine minérale solide en fil, produit brut
- pied
- à électricité
- en service
À voir
Informations complémentaires
- moteur électrique alternatif triphasé
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine