Télécharger la version PDF

LE MOBILIER DE L'ÉGLISE PAROISSIALE SAINT-BÉNIGNE

25 - Pontarlier

  • Dossier IM25002036 réalisé en 1982 revu en 2003
  • Auteur(s) : Liliane Hamelin
Vue de face. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


L'église paroissiale Saint-Bénigne, construite de 1681 à 1682, a succédé à plusieurs édifices anciens et a connu par la suite de nombreuses transformations. Il n'est pas toujours possible de préciser si les objets mobiliers ont été exécutés pour elle ou s'ils proviennent d'un autre édifice. C'est le cas par exemple de la statue de la Vierge à l'Enfant et celle de saint Etienne, du 16e siècle. En revanche, l'autel secondaire (n° 2) élevé dans la 2e chapelle latérale nord est contemporain du nouvel édifice. Par ailleurs, le nom des auteurs n'est pas toujours connu. Toutefois, on constate que ce sont des artistes comtois qui ont travaillé à l'église Saint-Bénigne. Du 17e siècle date un tableau de la Vierge à l'Enfant signé d'un peintre comtois, Claude-Adrien Richarde. Le gisant du Christ (en bois), la statue de la Vierge à l'Enfant dite Vierge noire ou Notre-Dame des Ermites, les 2 statues de la Vierge et de saint Jean appartenant à un Calvaire autrefois posé sur une poutre de gloire, réalisés par des artistes jusqu'à présent inconnus, datent aussi du 17e siècle. Au 18e siècle, dans la chapelle latérale sud, on construit un autre autel secondaire (n° 3) dont le tableau représente saint Bernard et le Miracle de la Lactation. De cette époque datent plusieurs tableaux, dont un ensemble de 6 représentant les Apôtres (1710) et 2 tableaux de facture populaire représentant saint Irénée et saint Polycarpe de Smyrne (1728). En 1755, la chaire à prêcher est réalisée par le sculpteur pontissalien Antoine Guyon sur le dessin d'un autre dessinateur, François Gagelin. Le ciboire en argent réalisé par J.F. Thiébaud, orfèvre à Salins, est de la première moitié du 18e siècle. En 1758, l'orgue réalisé par Claude Saumet, facteur d'orgues, est installé dans le choeur. Au 19e siècle, un autel secondaire puis 3 confessionnaux et divers objets mobiliers, un reliquaire et une statue-reliquaire en argent d'un orfèvre connu seulement par ses initiales, complètent le mobilier. En 1974-1975, l'édifice est fermé par des verrières décoratives réalisées par les peintres-verriers Lorin, Hermet et Juteau, de Chartres, sur des cartons d'Alfred Manessier.

Informations complémentaires

Aire d’étude et canton : Pontarlier
Parties constituantes non étudiées :
  • ostensoir
  • calice
  • console
Carte interactive
Haut de page