INSTRUMENT DE MESURE DES LONGUEURS ET D'OPHTALMOLOGIE (PUPILLOMÈTRE SIL)
39 - Morez
35 quai Aimé Lamy
- Situé dans : École professionnelle dite Ecole nationale d'Optique puis lycée polyvalent Victor Bérard
- Dossier IM39002290 réalisé en 2002 revu en 2010
- Auteur(s) : Géraud Buffa, Jean Davoigneau, Laurent Poupard
Historique
Utilisé autrefois par les élèves d'Optique - lunetterie, le pupillomètre a été fabriqué au milieu du 20e siècle (en 1950 ?) par la Société industrielle de Lunetterie (S.I.L.). Celle-ci est issue du groupe Lissac, dont l'histoire débute en 1919 avec l'ouverture par Georges Lissac (1897-1969) et deux de ses frères d'un premier magasin d'optique à Paris, rue Dauphine. L'affaire se développant sont créées la S.A.R.L. Les Frères Lissac en 1931 puis les sociétés S.I.L. en 1946 (dont le siège social est au 7 rue Pastourelle, face à la Société des Lunetiers), pour fabriquer des montures de lunettes, et L.O.S. (Lentilles ophtalmiques spéciales) en 1948 avant le lancement en 1959 du premier verre correcteur en matière organique (Orma 1000). La L.O.S. devient L.O.R. (Lentilles ophtalmiques rationnelles) en 1960 puis les différentes sociétés sont regroupées en 1968 au sein du groupe Silor (Société industrielle de Lunetterie et d'Optique rationnelle), incluant la société Télégic. En 1972, Silor s'associe avec la société Essel, née en 1849 avec la création de la coopérative L'Association fraternelle des Ouvriers lunetiers et inventeur en 1959 du verre progressif (Varilux), pour donner naissance au groupe Essilor.
- milieu 20e siècle
Description
Ce pupillomètre permet de mesurer le diamètre de la pupille (à comparer avec l'ouverture standard de l'oeil afin de détecter des problèmes de dilatation) et de déterminer l'écart inter-pupillaire et celui de chacune des pupilles avec l'axe du nez, valeurs nécessaires pour positionner correctement les verres correcteurs sur des lunettes de vue. Composé de deux coques en plastique noir (bakélite) vissées, il comporte côté patient deux oeilletons, avec devant l'un une échelle à sept graduations (avec indication des demies) centrée sur le nombre 30, et de l'autre côté un oeilleton unique.
- enseignement
- optique
- instrument spécialisé
Source(s) documentaire(s)
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Bussod, Michel ; Jean-Prost, Michel. La petite-fille des Rivières : historique de la lunetterie dans le canton de Morez, 1996
Bussod, Michel ; Jean-Prost, Michel. La petite-fille des Rivières : historique de la lunetterie dans le canton de Morez. - S.l. [Morez] : s.n. [Impr. La Biennoise], 1996. 204 p. : ill. ; 27 cm. -
Bussod, Michel ; Jean-Prost, Michel. La petite-fille des Rivières : historique de la lunetterie dans le canton de Morez, 1996
Bussod, Michel ; Jean-Prost, Michel. La petite-fille des Rivières : historique de la lunetterie dans le canton de Morez. - S.l. [Morez] : s.n. [Impr. La Biennoise], 1996. 204 p. : ill. ; 27 cm.
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Massicard Etienne (témoignage oral)
Massicard Etienne, professeur d’Optique au lycée Victor Bérard, à Morez -
Romanet Stéphane (témoignage oral)
Romanet Stéphane, professeur de Génie Optique au lycée Victor Bérard, à Morez -
Vuillet Frédéric (témoignage oral)
Vuillet Frédéric, professeur d’Optique au lycée Victor Bérard, à Morez -
Massicard Etienne (témoignage oral)
Massicard Etienne, professeur d’Optique au lycée Victor Bérard, à Morez -
Romanet Stéphane (témoignage oral)
Romanet Stéphane, professeur de Génie Optique au lycée Victor Bérard, à Morez -
Vuillet Frédéric (témoignage oral)
Vuillet Frédéric, professeur d’Optique au lycée Victor Bérard, à Morez
À voir
Informations complémentaires
- lycées publics de Franche-Comté
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