INSTRUMENT DE MESURE DES LONGUEURS ET DES ANGLES EN OPTIQUE (FRONTOFOCOMÈTRE ESSILOR)
39 - Morez
35 quai Aimé Lamy
- Situé dans : École professionnelle dite Ecole nationale d'Optique puis lycée polyvalent Victor Bérard
- Dossier IM39002383 réalisé en 2011
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
Cet appareil a été fabriqué dans les années 1970 par Essilor Instruments, division de la société Essilor chargée de la fabrication d'instruments d'optique (principalement les appareils de taillage de verres finis et ceux de dépistage des défauts visuels). Essilor est née en 1972 de la fusion de la Société des Lunetiers, apparue en 1849 et qui a pris en 1964 la raison commerciale Essel, et de la société Silor. Cette dernière est issue d'un groupe dont l'histoire débute en 1919 avec l'ouverture par Georges Lissac (1897-1969) et deux de ses frères d'un premier magasin d'optique à Paris, rue Dauphine. L'affaire se développant sont créées successivement la S.A.R.L. Les Frères Lissac en 1931, la Société industrielle de Lunetterie en 1946, dédiée à la fabrication des montures de lunettes, et la société des Lentilles ophtalmiques spéciales (L.O.S.) en 1948. La L.O.S. devient L.O.R. (Lentilles ophtalmiques rationnelles) en 1960 puis les différentes sociétés sont regroupées en 1968 au sein du groupe Silor (Société industrielle de Lunetterie et d'Optique rationnelle). Principalement utilisé par les sections de techniciens supérieurs en Optique lunetterie (BTS OL), ce frontofocomètre sert aussi à celles d'Instruments d'Optique et de Précision (BTS IOP) et aux élèves du baccalauréat technologique F 10 Optique (actuellement Sciences et Techniques industrielles option Optique).
- 2e moitié 20e siècle
Description
Le frontofocomètre permet de déterminer différentes caractéristiques d'un verre de lunettes : sa puissance dioptrique - autrement dit sa puissance frontale image, valeur qui est l'inverse de sa distance frontale image (distance entre sa face arrière et son foyer image) -, de repérer la position de son centre de montage (c'est-à-dire son centre optique si la compensation n'est pas prismatique) dans le cas d'un verre simple foyer et de mesurer l'effet prismatique présent en l'un de ses points. Fabriqué en aluminium et plastique, peint en beige, l'appareil est muni d'un éclairage électrique et d'un système de marquage à trois pointes actionné par un bouton-poussoir placé sous l'oculaire. Une molette permet la rotation de l'oculaire et du réticule, gradué en degrés.
- enseignement
- optique
- instrument spécialisé
- à électricité
Source(s) documentaire(s)
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Bussod, Michel ; Jean-Prost, Michel. La petite-fille des Rivières : historique de la lunetterie dans le canton de Morez, 1996
Bussod, Michel ; Jean-Prost, Michel. La petite-fille des Rivières : historique de la lunetterie dans le canton de Morez. - S.l. [Morez] : s.n. [Impr. La Biennoise], 1996. 204 p. : ill. ; 27 cm.
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Massicard Etienne (témoignage oral)
Massicard Etienne, professeur d’Optique au lycée Victor Bérard, à Morez -
Romanet Stéphane (témoignage oral)
Romanet Stéphane, professeur de Génie Optique au lycée Victor Bérard, à Morez -
Vuillet Frédéric (témoignage oral)
Vuillet Frédéric, professeur d’Optique au lycée Victor Bérard, à Morez
À voir
Informations complémentaires
- lycées publics de Franche-Comté
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