FONDERIE MANGIN, PUIS ROULEAU, PUIS SERERO, ACTUELLEMENT LOGEMENT
70 - Luxeuil-les-Bains
45 à 51 rue Georges Moulimard
- Dossier IA70000267 réalisé en 2007
- Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Historique
La fonderie de seconde fusion a été créée par Paul Mangin vers 1885, et autorisée par arrêté préfectoral le 5 novembre 1888. Après le départ de Mangin en 1901, l'établissement est loué pendant 10 ans à Sosthène Maréchal. Il est acquis en 1911 par Christian Rouleau, gendre de Mangin, associé à Georges Arout. Après la mort de Christian en 1915, la fonderie est reprise par son frère Jean, sous la société en nom collectif Rouleau et Arout, fondée en 1919. Les bâtiments sont agrandis, conformément à une demande adressée aux autorités préfectorales en 1924. Transformée en SA en 1931, l'entreprise reprend la fonderie Stunzi, située au 47 rue Jean Moulin, et son atelier d'usinage, 9 rue de Grammont. Après la seconde Guerre Mondiale, Paul Rouleau, fils de Christian, dirige conjointement cette fonderie et celle de son beau-père Joseph Reboud, à Fontaine-lès-Luxeuil (étudiée IA70000184). Les établissements fusionnent en 1950 sous la dénomination SERERO (Société d'Exploitation des établissements Joseph REboud et J. ROuleau). La fonderie est agrandie à cette époque. Elle délaisse progressivement le bronze au profit de l'aluminium. En 1966, elle produit 50 t de fonte, 100 t d'aluminium et 150 t de cuivre. L'atelier d'usinage est supprimé vers 1975. L'établissement ferme ses portes vers 1985. Les bâtiments industriels ont été reconvertis en logements. La fonderie emploie 8 hommes et 3 enfants en 1893, 78 ouvriers en 1931, une cinquantaine dans les années 1960 (dont 20 dans l'atelier d'usinage rue de Grammont) et une trentaine en 1984.
- 4e quart 19e siècle
- 20e siècle
Description
Les différents ateliers sont construits en rez-de-chaussée, moellon de grès enduit, toits à longs pans et tuile mécanique. L'atelier de polissage est couvert de deux travées de sheds. Le bâtiment abritant les bureaux et l'atelier de conditionnement possède un étage carré. La cheminée en brique a été arasée. Le logement patronal est construit en moellon de grès enduit, à étage carré, toits à croupes et en pavillon.
- grès
- béton
- brique
- moellon
- parpaing de béton
- enduit
- tuile mécanique
- verre en couverture
- 1 étage carré
- énergie électrique
- achetée
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel de la Haute-Saône
- atelier de fabrication
- bureau
- atelier de conditionnement
- logement patronal
- logement
- cheminée d'usine
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine