COMMANDE D'AIGUILLAGE (POSTE À VERROUS COMMUTATEURS À MANETTES) ET TABLEAU DE CONTRÔLE OPTIQUE

39 - Saint-Claude

place de la Gare

  • Dossier IM39002192 réalisé en 2004 revu en 2008
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Vue d'ensemble, de trois quarts droite. Le tableau de contrôle optique surmonte les commutateurs. A gauche, ordinateur du système CAPI (cantonnement assisté par informatique). © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Le poste à verrous commutateurs à manettes a été installé dans les années 1970. Les commutateurs ont été fabriqués par la société Jeumont-Schneider, née en 1964 de la fusion de deux unités du groupe Schneider (fondé en 1836 et devenu Schneider Electric en 1999) : les Forges et Ateliers de Constructions électriques de Jeumont (Facej), de la famille Empain, et le Matériel électrique Schneider-Westinghouse, société créée en 1929 dans une usine du groupe bâtie en 1903 à Champagne-sur-Seine (Jeumont-Schneider a été racheté en 1989 par sa filiale Framatone). Le tableau de contrôle optique, contemporain, sort de l'Etablissement industriel Equipement (EIV, appellation adoptée en 1999) de Venarey-les-Laumes (Côte-d'Or), spécialisé dans la maintenance et la réparation des équipements de signalisation ferroviaire. Créé en 1919 par la compagnie des Chemins de Fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), le dépôt traction vapeur des Laumes fonctionne jusqu'en 1950, date à laquelle il est transformé en centre de formation, accueillant également les magasins du Service Electrique Signalisation de Gannat (1970) et Paris Sud-Est (1973), puis les installations de l'Atelier-Magasin de Nanterre - La Folie en 1983 (devenu EIV en 1999). Sur la ligne Andelot - La Cluse, les gares d'Andelot-en-Montagne, Saint-Laurent-en-Grandvaux et Saint-Claude en sont équipés (à Champagnole, l'installation comporte uniquement un système de répétiteurs optiques). Les tableaux de contrôle optiques sont apparus à la fin du 19e siècle, en complément des premiers postes d'aiguillage électromécaniques (postes à leviers d'itinéraires).
Période(s)
Principale :
  • 2e moitié 20e siècle
Auteur(s) & personnalité(s)

Société Jeumont-Schneider, née en 1964 de la fusion de deux unités du groupe Schneider (fondé en 1836 et devenu Schneider Electric en 1999) : les Forges et Ateliers de Constructions électriques de Jeumont (Facej), de la famille Empain, et le Matériel électrique Schneider-Westinghouse, société créée en 1929 dans une usine du groupe bâtie en 1903 à Champagne-sur-Seine (Seine-et-Marne). Jeumont-Schneider a été racheté en 1989 par sa filiale Framatone.

L'Établissement industriel Equipement (EIV, appellation adoptée en 1999) de Venarey-les-Laumes (Côte-d'Or) est spécialisé dans la maintenance et la réparation des équipements de signalisation ferroviaire. Créé en 1919 par la compagnie des Chemins de Fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), le dépôt traction vapeur des Laumes fonctionne jusqu'en 1950, date à laquelle il est transformé en centre de formation, accueillant également les magasins du Service Électrique Signalisation de Gannat (1970) et Paris Sud-Est (1973), puis les installations de l'Atelier-Magasin de Nanterre - La Folie en 1983 (devenu EIV en 1999).

lieu d'exécution :
  • Venarey-les-Laumes

Description


Dans une gare de ligne à voie unique du modèle de celle de Saint-Claude, la circulation des trains est organisée depuis un poste d'aiguillage à commandes individuelles, commandant individuellement chacun des appareils de voies et des signaux qui composent l'itinéraire. Ce poste, qui occupe le bureau de l'agent de circulation dans le bâtiment des voyageurs, est un poste à verrous commutateurs à manettes (VCm) : les commutateurs permettent une commande électrique de signaux lumineux (deux disques et deux sémaphores, ces derniers non enclenchés) alors que les appareils de voie, ou aiguilles (improprement appelés"aiguillages"), sont actionnés à pied d'oeuvre. Les commutateurs sont soumis à un enclenchement par verrou et serrure de type S, en laiton, qui, rendant les signaux solidaires des appareils de voie, vise à interdire toute manoeuvre contraire à la sécurité : la manipulation de chaque manette n'est autorisée qu'après introduction de la bonne clef dans le verrou, clef libérée de la serrure centrale uniquement en fonction de la présence (ou de l'absence) d'autres clefs. Le tableau de contrôle optique (TCO) est un tableau synoptique donnant un schéma des voies de la gare, avec l'implantation des appareils de voie (deux aiguilles d'entrée) et des signaux (deux disques et deux sémaphores). Il permet, à l'aide de voyants lumineux, de connaître leur état (ouvert ou fermé) et de suivre la position et la marche des trains.
Catégories :
  • patrimoine ferroviaire
  • industrie électrique et électronique
Structures :
  • d'applique
  • à électricité
  • corps rectangulaire vertical
  • corps rectangulaire horizontal
Matériaux :
  • métal, Array
  • fer, Array
  • laiton, Array
  • fonte d'aluminium, Array
  • papier, Array
  • verre, Array
  • plastique, Array
Inscriptions :

  • Plaque sur les commutateurs : Jeumont / Schneider.
  • inscription concernant le fabricant
État de conservation :
  • Array

Informations complémentaires

Thématiques :
  • la voie ferrée Andelot - La Cluse
Aire d’étude et canton : la voie ferrée Andelot - La Cluse
Dénomination : commande d'aiguillage, tableau de contrôle
Carte interactive
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