3 instruments de mesure des longueurs et d'ophtalmologie (pupillomètres) ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté

Historique

Le pupillomètre dépourvu d'inscription a été fabriqué en 1907 ; ceux de la société Zeiss sont datables de la première moitié du 20e siècle. Etablie à Iéna (land de Thuringe, Allemagne), cette société est issue d'un atelier d'optique et de mécanique de précision créé en 1846 par Carl Zeiss (1816-1888) qui, en s'attachant les services d'Ernst Abbe (1840-1905), s'impose comme l'un des meilleurs fabricants de matériel optique. Ces instruments ont été utilisés autrefois par les élèves d'Optique - lunetterie.

Période(s)

Principale :

1ère moitié 20e siècle

Date(s)

1907

Auteur(s) & personnalité(s)

Auteur : Carl Zeiss, fabricant

Date de naissance : 1816 - date de décès : 1888

Né à Weimar en 1816 et mort à Iéna en 1888, Carl Zeiss est un mécanicien et un opticien allemand. En 1846, il créé à Iéna sa fabrique d'instruments optiques (microscopes notamment). Il bénéficie à partir de 1866 de l'aide du physicien Ernst Abbe (1840-1905), qui devient le directeur de recherches de son entreprise. En 1884, il fonde avec Otto Schott et lui la verrerie Glastechnisches Laboratorium Schott & Genossen. Abbe prend sa suite en 1899. L'entreprise sera divisée à l'issue de la Deuxième Guerre mondiale (en société Carl Zeiss en Allemagne de l'Ouest et entreprise d'état Veb Carl Zeiss Jena en RDA) puis réunifiée en 1991.

Illustrations

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Description

Le pupillomètre permet de mesurer le diamètre de la pupille (à comparer avec l'ouverture standard de l'oeil afin de détecter des problèmes de dilatation). Avec les appareils à deux oeilletons, il est également possible de déterminer l'écart inter-pupillaire et celui de chacune des pupilles avec l'axe du nez, valeurs nécessaires pour positionner correctement les verres correcteurs sur des lunettes de vue. Les trois instruments étudiés sont en laiton peint en noir. Le premier pupillomètre Zeiss se compose d'un tube unique muni côté patient d'un oeilleton, précédé d'une échelle graduée de 0 à 20, et percé à l'autre extrémité d'un petit orifice pour l'observation. La lecture est facilitée par la lumière naturelle dispensée par deux échancrures : l'une ouverte au niveau de l'échelle et la deuxième à l'autre bout susceptible d'être fermée par un cache. Le deuxième pupillomètre Zeiss compte deux tubes du même genre, assemblés par un pont de nez, une plaque intermédiaire (permettant d'obturer successivement l'un ou l'autre des tubes) et une visière métallique. Il n'y a pas d'oeilleton côté patient et les échelles y sont graduées de 20 à 40. Les orifices côté observateur sont deux fenêtres oblongues, avec échancrures ouvertes. Le troisième instrument est réalisé sur le même modèle, avec deux tubes assemblés par deux plaques métalliques et un pont de nez, oeilletons et échelles graduées de 20 à 40, fenêtres oblongues côté observateur et échancrures ouvertes, obturation par levier.

Catégories :

enseignement
optique

Structures :

instrument spécialisé

Source(s) documentaire(s)

Documents multimédias

Gubas, Larry. Une histoire de Zeiss, 2003
Gubas, Larry. Une histoire de Zeiss. - 2003. Document accessible en ligne sur le site du photographe Mario Groleau : http://mgroleau.com/photo/allemagne/zeiss_ikon/une_histoire_de_zeiss.html

Témoignages oraux

Massicard Etienne (témoignage oral)
Massicard Etienne, professeur d’Optique au lycée Victor Bérard, à Morez
Romanet Stéphane (témoignage oral)
Romanet Stéphane, professeur de Génie Optique au lycée Victor Bérard, à Morez
Vuillet Frédéric (témoignage oral)
Vuillet Frédéric, professeur d’Optique au lycée Victor Bérard, à Morez