2 BAS-RELIEFS : LES ARTISANS DE LA VICTOIRE
39 - Morez
place Notre-Dame
- Dossier IM39002252 réalisé en 1999 revu en 2009
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
En 1921, le Conseil municipal de Morez sélectionne le projet de monument aux morts présenté par les statuaires Pierre Curillon (1866-1954, médaillé d'or au Salon des artistes français, domicilié à Paris au 82 rue de la Tombe-Issoire) et Ernest-Charles Diosi (1881 - ?, élève des sculpteurs Barrias et Coutan, médaillé d'or du Salon en 1926, domicilié à Paris boulevard Saint-Jacques). Elle en passe officiellement commande le 16 décembre 1921 mais les sculpteurs travaillaient déjà au groupe central à cette date. Dans leur devis descriptif du 8 décembre, ils mentionnent deux frises"représentant les diverses armes des Artisans de la Victoire"et, plus loin,"les diverses armes des combattants artisans de la victoire de 1914 à 1918, Infanterie, Chasseurs Alpins, Artilleurs, Zouaves, Cavalerie, etc."Les bas-reliefs sont vraisemblablement réalisés par le fondeur du groupe central : la société F. Barbedienne, créée en 1838-1839 par Ferdinand Barbedienne (1810-1892). Le monument est inauguré le 1er novembre 1922.
- 1er quart 20e siècle
Date de naissance : 1866 - date de décès : 1954;
Pierre Curillon, sculpteur. Né en 1866, mort en 1954. Domicilié à Paris, 82 rue de la Tombe-Issoire. Médaillé d'or au Salon des artistes français.
Date de naissance : 1881 - date de décès : ?
Ernest-Charles Diosi, sculpteur. Né en 1881. Domicilié à Paris, boulevard Saint-Jacques. Élève des sculpteurs Barrias et Coutan. Médaillé d'or du Salon des artistes français en 1926.
Date de naissance : 1810 - date de décès : 1892
Ferdinand Barbedienne, fondeur, né en 1810, mort en 1892. Il crée la société F. BARBEDIENNE en 1838-1839.
Description
Chaque bas-relief en bronze, long de 152 cm et haut de 30, est encastré en partie supérieure de l'un des deux murs courbes qui encadrent le motif central du monument. Il y surmonte la liste des morts de la guerre 1914-1918.
- sculpture
- encastré
Le bas-relief gauche montre neuf têtes de soldats, de profil, tournées vers la gauche. Leur coiffe permet d'identifier l'arme d'appartenance de certains : chasseur alpin, zouaves, fusilier marin, chasseur à cheval (le seul à avoir un casque)... Celui de droite présente sept têtes casquées : cinq tournées vers la droite, les deux dernières (tout à droite) leur faisant face. Contrairement aux autres qui sont de profil, le soldat de gauche est de trois quarts et semble nous regarder. Sont représentés des soldats d'infanterie, un aviateur (avec son casque en cuir).- groupe de figures soldat en buste de profil de face casque
Source(s) documentaire(s)
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[Projet de monument aux morts : la Gloire et le Poilu (maquette des statuaires Pierre Curillon et Ernest Diosi)], 1921.
[Projet de monument aux morts : la Gloire et le Poilu (maquette des statuaires Pierre Curillon et Ernest Diosi)], 1921. Photographie, s.d. [1921], tirage 13 x 18 cm.Lieu de conservation : Archives communales, Morez - Cote du document : M 104.27 -
[Projet de monument aux morts : la Gloire et le Poilu (maquette des statuaires Pierre Curillon et Ernest Diosi)], 1921.
[Projet de monument aux morts : la Gloire et le Poilu (maquette des statuaires Pierre Curillon et Ernest Diosi)], 1921. Photographie, s.d. [1921], tirage 13 x 18 cm.Lieu de conservation : Archives communales, Morez - Cote du document : M 104.27
Informations complémentaires
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine