Thermalisme et villégiature en Bourgogne-Franche-Comté

La renommée des eaux de Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) et de Pougues-les-Eaux (Nièvre) attire baigneurs et buveurs dès les 15e et 16e siècles, et donne naissance à une première génération de stations thermales. Celles-ci sont bientôt rejointes par Saint-Honoré-les-Bains (Nièvre), Guillon-les-Bains (Doubs) et Salins-les-Bains (Jura). À la faveur de la « fièvre thermale » qui s’empare de la région comme du reste de la France au 19e siècle, Besançon (Doubs) et Lons-le-Saunier (Jura) sont à leur tour dotées de grands établissements. Après des décennies difficiles, le thermalisme local connaît aujourd’hui un regain d’intérêt dont témoigne la reprise en 2021 de l’activité à Santenay (Côte-d’Or).
Richement illustré, cet ouvrage est le fruit d’une étude menée par le service de l’Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Il propose aux lecteurs dans sa première partie une approche chronologique, consacrée aux établissements thermaux et au contexte qui a présidé à leur création, suivie d’une synthèse sur les stations régionales traitant en particulier de l’urbanisme des quartiers thermaux et de l’architecture des édifices qu’ils abritent (villas, hôtels et casinos). Au fil des pages se dévoile un patrimoine souvent méconnu et parfois fragile.