Patrimoine en trompe-l'œil
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Ce pot du 18ème siècle provient probablement de la faïencerie de Meillonnas dans l’Ain. Il appartient à un ensemble de pots à pharmacie de l'apothicairerie de l'Hôtel-Dieu de Lons-le Saunier. Ces derniers contenaient divers ingrédients et préparations qui témoignent des remèdes parfois fantaisistes utilisés à l’époque moderne.
Yeux d’écrevisse ? Sous ce nom se cache une imposture. Non, les médecins anciens ne prescrivaient pas les yeux du crustacé. Il s’agit en fait de gastrolithes, de petites concrétions blanches et pierreuses que ces crustacés fabriquent dans leur estomac. Le nom d'yeux d’écrevisses vient sans doute de leur forme et de la position de l'estomac des crustacés juste à l’arrière des yeux. Jusqu’au début du XXe siècle, elles ont été utilisées dans le cadre de préparations censées lutter contre les douleurs digestives, les hémorragies et les vomissements.
N’ayez crainte, point d’hippogriffe ou de dragon en Bourgogne-Franche-Comté ! Ces planchettes de bois en forme de tuile sont en fait des éléments traditionnels de couverture que l’on trouve notamment dans le Jura.
Généralement en épicéa, elles sont utilisées comme matériau de couverture et de bardage afin de protéger des intempéries les toitures et les façades. Elles protègent ici un mur exposé d’une maison de maître à Selles (70).
Inutile de chercher un AT-AT Walker ou le Faucon Millenium dans les parages, cette installation à la silhouette intrigante est un portique en béton armé.
Au bord de la Saône, cet équipement du port fluvial de Gergy (71) appartenait à l’origine au Service des Essences de l’Armée. Il était doté d’un système de poulie qui servait au déchargement des produits pétroliers transportés par péniches.