AUBERGE AU LION VERT, PUIS PENSION SAINT-VINCENT

En 1737, le maître menuisier Richard Coquillard obtient le droit d'utiliser un terrain bordant l'enceinte nord de la ville, sur une longueur de 37 pieds. Ce terrain se situe à l'ouest de la porte Saint-Nicolas dite porte de la Corvée. La cuisine et la grange qu'il construit sont adossées au rempart. Les bâtiments deviennent l'auberge "Au Lion vert" dans les années 1750-1760. L'édifice est vendu à l'industriel Rogelet en 1835, puis à Sallot de Brobègue, curé de Luxeuil, en 1885. Les Sœurs de la Charité de Besançon s'installent dans l'édifice qui devient la pension Saint-Vincent. Elles y hébergent des femmes seules pendant la saison thermale au moins jusqu'au milieu des années 1920. Les bâtiments font ensuite partie de l'école Saint-Vincent. L'école des garçons est installée dans les bâtiments des religieuses, l'école des filles dans un bâtiment distinct situé à l'angle de la rue Marquiset et de la rue du cardinal Jouffroy (ancienne maison du docteur Molin). La Ville détruit les bâtiments situés le long de la rue Victor Genoux pour dégager l'entrée nord du centre ancien (actuellement parc de stationnement) en 1970-1971. Seul subsiste un corps de bâtiment donnant actuellement sur la cour de l'école Saint-Vincent.