TABLEAU ET SON CADRE : DONATION DU ROSAIRE ET DU SCAPULAIRE À SAINT DOMINIQUE ET À SAINT FRANÇOIS D'ASSISE
25 - Rougemont
quartier de la Citadelle
- Emplacement : 1ère travée du bas-côté gauche
- Dossier IM25005077 réalisé en 2010
- Auteur(s) : Liliane Hamelin, Christophe Jacques
Historique
Ce tableau date de la fin du 16e siècle. Il provient du couvent des cordeliers, selon le témoignage de l'historien Charles Thuriet qui, en 1877, précise que la toile "est fraîchement restaurée".
- 4e quart 16e siècle
Description
La peinture à l'huile est encadrée par un cadre en bois peint en noir et orné de motifs rocaille dorés.
- peinture
- menuiserie
- support rectangulaire vertical
La composition comprend deux registres. Le 1er registre représente saint Dominique et saint François d'Assise agenouillés, le visage levé en direction de la Vierge assise au niveau du 2e registre. Elle est au centre de nuées et tient l'Enfant assis sur ses genoux. Elle tend des scapulaires, reliée par des anges, à saint François d'Assise. L'Enfant brandit un rosaire à saint Dominique par l'intermédiaire d'un ange situé à sa droite. D'autres anges présentent des rosaires et des scapulaires aux deux saints. Des constructions sont visibles près des deux saints agenouillés. La composition est entourée de 15 médaillons, chacun entouré d'une couronne de fleurs, représentant les 15 mystères de la vie de la Vierge et de Jésus : les mystères joyeux, les mystères douloureux et les mystères glorieux. Du fait du mauvais état de la peinture, seuls 3 des 5 mystères joyeux ont été identifiés avec certitude (Annonciation, Visitation, Nativité) puis 4 des 5 mystères douloureux (Flagellation, Couronnement d'épines, Portement de croix, Crucifixion) et enfin 4 des 5 mystères glorieux (Couronnement de la Vierge, Assomption, Ascension et Résurrection).- Vierge assis scapulaire
- Enfant Jésus assis rosaire
- saint Dominique agenouillé chien torche
- saint François d'Assise agenouillé moine
- ange scapulaire rosaire
- médaillon scène couronne fleur
- La surface de la composition est recouverte d'un chancis. La toile peinte est fixée à un panneau constitué de 3 planches. Il semble qu'elle soit marouflée sans que l'on sache, en l'état, si ce marouflage est d'origine ou lié à la restauration de la fin du 19e siècle.
Source(s) documentaire(s)
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Thuriet, Charles. Etude historique sur le bourg de Rougemont. 1876.
Thuriet, Charles. Etude historique sur le bourg de Rougemont. Mémoires de la Société d'Emulation du Doubs, 1876, p. 197-290.
À voir
Informations complémentaires
- petites cités comtoises de caractère
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
