Télécharger la version PDF

USINE D'ARTICLES EN MATIÈRE PLASTIQUE

39 - Thoirette

Méligna

  • Dossier IA39000503 réalisé en 1993 revu en 1994
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Façade postérieure des bâtiments (C, D, E, F). © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Attesté au milieu du 18e siècle sur la carte de Cassini face au hameau de Méligna (aujourd'hui détruit), le moulin appartient à Jean-Baptiste Vuitton en 1831. Doté d'une scie et d'un battoir, il est augmenté d'une tournerie en 1881 par Joseph-Honoré Vuitton. Les bâtiments passent vers 1887 à Pétrus Lefort, tisseur à Lyon, qui transforme le moulin en scierie et tournerie vers 1892. Pierre Vion, fabricant de peignes à Oyonnax (Ain), et ses deux fils reprennent le site vers 1920 et y installent une usine de celluloïd. Ils construisent de nouveaux bâtiments (peut-être avec les pierres des habitations de Méligna, dont celle en remploi portant l'inscription PV ou PM 1738) et transforment les anciens bâtiments en centrale hydroélectrique et atelier de fabrication (cuves d'ébarbage en ciment conservées en soubassement). Associant moulage par compression et tournerie, ils produisent peignes, barrettes, broches, etc. Concurrencée par les plastiques injectés, l'usine ferme dans les années 1940 ou 1950. Après diverses réutilisations, dont un début de conversion en hôtel-restaurant, le site est désaffecté. Le bâtiment d'eau sert d'habitation et l'ancien magasin à bois, près de l'entrée, est occupé depuis janvier 1990 par la société Matec, l'une des deux sociétés françaises (trois en Europe) à fabriquer les plaques de caséine servant au marquage des meules de comté. 2 ou 3 tournants vers 1858. 2 roues hydrauliques verticales vers 1920, dont une subsiste. 50 à 70 personnes dans les années 1930, 5 à la société Matec en 1992.
Période(s)
Principale :
  • 2e quart 18e siècle
  • 1er quart 20e siècle
Date(s)
1738 : porte la date

Description


Ateliers de fabrication à droite du chemin : étage de soubassement et étage en surcroît ou comble à surcroît, étage carré pour le corps ouest, escalier droit extérieur desservant l'étage en surcroît du corps central englobé dans le bâtiment lors d'une extension vers l'est. Bâtiment d'eau : enduit partiel, étage de soubassement, toiture refaite avec 5 sheds (couverts de tuiles mécaniques) à l'arrière d'un long pan en façade (tuiles plates). Terrasse en béton sur l'entrepôt de stockage du celluloïd proche de lui (aux murs en moellon apparent) et sur le bâtiment au sud, en béton aggloméré (atelier d'équarrissage ou de fabrication de fumure pour la propriété ?). ; surface du site en m2 : 39 261
Murs :
  • calcaire
  • béton
  • moellon
  • béton aggloméré
  • enduit
  • enduit partiel
Toit :
  • tuile mécanique
  • tuile plate
  • béton en couverture
Etages :
  • étage de soubassement
  • étage en surcroît
Elévation :
  • élévation à travées
Escalier :
  • escalier dans-oeuvre,
  • escalier droit,
  • en maçonnerie
Energie utilisée :
  • énergie hydraulique roue hydraulique verticale
  • énergie électrique achetée

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel du Jura
Aire d’étude et canton : Jura
Hydrographie : dérivation de la Valouse
Dénomination : usine d'articles en matière plastique
Parties constituantes non étudiées :
  • bureau
  • bâtiment d'eau
  • atelier de fabrication
  • entrepôt industriel
  • atelier de réparation
  • logement
  • remise
  • buanderie
  • four à pain
  • barrage
  • canal
  • étang
Carte interactive
Haut de page